jeudi 30 août 2007

Polar de l'automne

Les Éditions Alire annoncent sur leur site ma nouveauté pour adultes de l'automne : L'Agence Kavongo.



Si vous cliquez ici, vous lirez la présentation ; si vous cliquez sur l'image, vous pourrez lire un long extrait du roman. Oui, oui, gratuitement. Sans que je reçoive un sou (ma gang de cheaps).

mercredi 29 août 2007

Prudence, S.V.P. !

Ce soir, on a tenté de m'hameçonner. Je n'avais pas encore eu l'occasion de voir ces courriels frauduleux, et c'est vraiment super bien fait. Pour voir en gros plan, cliquez sur l'image :



On jurerait que ça vient de Desjardins, pas vrai? Sauf que, si vous cliquez sur le lien, vous arrivez sur le site d'un mafieux en France, et tout bonnement, vous tapez vos codes de Desjardins et bingo! le fraudeur a toutes vos données personnelles et il fait ce qu'il veut avec votre compte.

En décortiquant le code du courriel, on note que ça ne vient pas d'ici :

From - Wed Aug 29 02:33:41 2007
X-Account-Key: account2
X-UIDL: 53EB9B3D-8F98-47CB-AC50-395252EECF25
X-Mozilla-Status: 0001
X-Mozilla-Status2: 00000000
X-Mozilla-Keys:
X-WebMail: true
X-Folder: Inbox
X-Message-Delivery: Vj0zLjQuMDt1cz0wO2k9MDtsPTA7YT0w
X-Message-Status: n:0
X-SID-PRA: AccesD Service Technique Internet (ademartin@assnat.qc.ca)
X-Message-Info: JGTYoYF78jGWWIfnpKaacsGu6zvRNVNfpQM+5zvsvqhKu5yw7fTTDp7PdE9lKalpDD3QwLwpk6hqPlYgRCU8xw==
Received: from perso1.free.fr (212.27.63.203) by bay0-mc5-f20.bay0.hotmail.com with Microsoft SMTPSVC(6.0.3790.2668);
Tue, 28 Aug 2007 22:00:19 -0700
Received: from localhost.localdomain (localhost 127.0.0.1)
by perso1.free.fr (Postfix) with ESMTP id 6EF9B9071F1
for (camillebouchard...@...); Wed, 29 Aug 2007 07:00:18 +0200 (MEST)
XPARM: yohannetoile.free.fr
XPARAM2: 69.159.92.249
Subject: AccesD Service en Ligne de Desjardins
From: AccesD Service Technique Internet
Reply-To:
MIME-Version: 1.0
Content-Type: text/html
Content-Transfer-Encoding: 8bit
Date: Wed, 29 Aug 2007 07:00:17
To: camillebouchard...@...
Message-Id: 20070829050018.6EF9B9071F1@perso1.free.fr
Return-Path: ademartin@assnat.qc.ca
X-OriginalArrivalTime: 29 Aug 2007 05:00:20.0154 (UTC)

J'ai envoyé le tout à la Sûreté du Québec. J'espère qu'ils pourront faire quelque chose.

mardi 28 août 2007

Effet dissuasif

Vous vous rappelez l'histoire de ma mouffette qui s'est pris le nez dans mes trappes à souris? J'ai retrouvé la trappe fautive, le lendemain du drame. Elle n'était pas bien loin, mais difficile à retrouver à travers le sable et les cailloux.

Pour ce qui est de la mouffette : tintin! Je ne l'ai jamais revue. Comme quoi, sans avoir eu le malheur de goûter (façon de parler) à sa médecine, j'ai réussi à l'éloigner des alentours.

Assez dissuasif, hein, la trappe sur le museau?

lundi 27 août 2007

Pleine lune

Ce soir, c'est la pleine lune. Sentez-vous le poil vous pousser partout et avez-vous envie de courir après les moutons? Moi, non plus. Par contre, j'ai une envie folle de vous montrer mes belles photos de levée de lune. (Yé-tu tannant avec ces môzusses de photos, lui là! s'écriront en eux-mêmes les plus polis et à haute voix les mal élevés.)

À la pleine lune, ce qu'il y a d'intéressant, c'est que la lune se lève au moment où le soleil se couche. Quand il fait beau comme aujourd'hui, on a donc la chance de voir la lune au milieu de l'ombre de la terre sur les hautes couches de la statosphère (le soleil se couche à l'ouest, donc l'ombre est à l'est, à l'endroit où la lune se lève). C'est fascinant. Et, au-dessus de la bande d'ombre, on retrouve la couche rose appelée « Ceinture de Vénus ».

Comme ils disent à l'Académie française : Enjoy !











Humidité enflammée

Le ponant d'hier soir, chez moi.
Quoi? Vous ignorez ce qu'est le ponant? Pas question que je vous le dise, bande de petits paresseux, allez voir dans le dictionnaire... et euh... quand vous l'aurez trouvé, envoyez-moi un petit commentaire pour me renseigner.



dimanche 26 août 2007

Les chats de ma nièce

Je crois que les chats de ma nièce, s'ils pouvaient parler, exigeraient de passer leurs vacances chez nous. Cette nuit, mes trappes ont claqué deux fois et, ce matin, j'avais autant de souris à aller jeter dans le champ. Présentement, c'est une vraie épidémie. On voit que les coyotes sont moins nombreux, cette année.

L'autre jour, Nancy et moi observions le gros matou de notre voisin du haut de la côte. Bien tapi dans l'herbe, mais au soleil - on peut être à la fois prédateur et douillet - le gros tapon de poils chassait. En 30-45 minutes, on l'a vu se régaler de 2 souris juteuses et appétissantes.

Heureusement, on a trouvé par où elles entrent dans la maison. Si le soleil peut se montrer comme prévu, aujourd'hui, on va tenter de colmater la brèche.

jeudi 23 août 2007

Justification de la violence

Pas facile, la vie de créateur. Surtout quand on improvise à moitié l'histoire sur laquelle on planche. Je travaille actuellement un court récit policier pour le magazine Alibis. Au départ, je n'avais qu'une idée vague de ce que je voulais faire et j'ai plongé pareil.

Ouhlala ! Je pioche depuis 2 jours pour savoir comment je vais dépêtrer mon personnage de la merdouille (oh, pardon) dans laquelle je l'ai immergé. Mais voilà ! Tout à l'heure, j'ai eu l'éclair de génie qui me manquait. Je vais rajouter 3-4 coups de feu, et ça va tout changer.

George Bush avait donc raison : c'est en usant des armes et de la violence qu'on se sort du pétrin. On ne dirait pas, hein, à le voir aller...

mardi 21 août 2007

Quatre sélections de plus

Héhéhéhéhéhéhé ! Aujourd'hui, je me retrouve avec quatre titres supplémentaires sélectionnés par les formidables professionnels du livre de Communication Jeunesse. Ah, je vous vois baver d'incrédulité devant votre moniteur.

Les romans sont les suivants :
Catégorie 6-11 ans :
Flocons d'étoiles (cliquez ici pour des détails) ;
L'Étrange monsieur Singh (cliquez ici pour des détails) ;
Les Vampires des montagnes (cliquez ici pour des détails) .

Catégorie 12-17 ans :
Le Sentier des sacrifices (cliquez ici pour des détails).

Ça fait du bien, des journées comme aujourd'hui, où l'on remet en question ses aptitudes créatrices. Ah ! Les affres de la création !

Et je m'en voudrais de ne pas mentionner que mon amie Martine Latulippe se voit aussi gratifiée du même honneur avec Julie et la Dame Blanche. Non mais, je sais-tu les choisir mes amis, moi, hein?

lundi 20 août 2007

Journée d'accidents

Je n'ai pas lu mon horoscope de ce matin (ni depuis 30 ans, d'ailleurs), mais je me demande si je n'aurais pas dû. Je crois qu'on me prédisait une journée d'accidents.

Figuratez-vous que je m'en allais à Saint-Pamphile dans mon beau Yaris deux portes, pas de poques, sauf une marque que Nancy a faite avec la pelle l'hiver dernier, mais ça, c'est une autre histoire, que je m'en allais à Saint-Pamphile, donc, et que je rencontre-t'y pas, à la hauteur de Sainte-Félicité, maman chevreuil avec ses deux rejetons du printemps (voui, Madame, des jumeaux). La famille décide de traverser la 216, toé, entends-tu. J'ai braké tellement sec que je me suis fait mal au dos. La maman chevreuil évite mon véhicule, mais les deux bambi(ns) décident de suivre leur maman, car ils y sont très attachée. Pendant ce temps, je brake toujours.

De justesse, je claire la croupe du premier jumeau, et son frérot (ou sa soeur, je ne sais pas, je ne suis pas sorti du véhicule pour lui lever la queue et constater de la chose), le deuxième jumeau, donc, dans un éclair de génie qui prouve que l'allaitement naturel est plus propice au développement de l'intelligence que le lait en poudre (et que dire du lait de magnésie!), le deuxième, je dis, décide de ne pas traverser et de retourner dans le fossé. Ainsi, comble d'adresse de la part du chauffeur, la Yaris se faufile sans mal entre les deux bambis et je me retrouve sain et sauf, la Yaris souriante, de l'autre côté de la famille de quadrupèdes.

Où est l'accident, demanderez-vous? Ben, en m'en revenant de Saint-Pamphile, j'ai rencontré un t... de camion de gravelle qui m'a garroché une roche pis qui a fendu mon pare-brise en une belle grosse poque qui s'étire sur 6 pouces dans mon champ de vision.

Ce n'est pas les animaux qu'il faut enlever du chemin, mais les camions de gravelle ! Non mais !

dimanche 19 août 2007

Encore moult fêtes

Hier, la mouffette a passé la journée autour de la maison à bouffer je ne sais trop quoi sur le terrain. Il commence à y avoir pas mal de trous partout. Pas beaucoup de solutions se présentent : ou je la piège ou je l'apprivoise. La deuxième solution me paraît rigolote quoique risquée.

Hier matin, j'entends zigonner dans le mur de la cuisine d'été. Je sais bien que ce n'est pas la mouffette qui se faufile là ; d'habitude, ce sont des mulots. « En voilà t'encore, me suis-je dit. » Hier en soirée, je pose une trappe à souris sous la cuisine d'été, près d'un petit trou où passent les mulots. En plus, j'ajoute du poison. Ce matin, vers 5h00, j'entends la trappe se refermer sur un mulot dans le sous-sol. « Bon, me dis-je, ils sont partout. » Ai-je pogné ceux qui grugent dans le mur ? Je verrai plus tard.

Plus tard, justement, vers 6h00, une bestiole me réveille en faisant du bruit au-dessus de moi. Crotte ! Une autre bibitte. Dans le grenier, cette fois. Je vérifie après le petit dèj et, en effet, une bestiole est en train de se fabriquer un nid avec la mousse isolante du grenier. Je mets du poison. Je vais dans le sous-sol : trouve une souris dans le piège. Je vais dehors... plus de piège. Mais des tas de traces de mouffette.

Ce matin, j'ai guetté une mouffette qui saigne du nez, mais je ne l'ai pas vue. J'espère qu'elle a réussi à ôter la trappe de sur son museau.

Pour ce qui est de l'apprivoiser, je vais repasser. Des fois qu'elle serait rancunière.

vendredi 17 août 2007

J'ai la moue faite

J'ai reçu, ce soir, de la visite aussi désagréable qu'un Témoin de... Enfin, vous voyez ce que je veux dire. La petite bête n'avait pas de livrets à me vendre, mais il a fallu que je crie et lui lance des roches pour la convaincre de partir.

La mouffette a faite la moue (répétez plusieurs fois à voix haute la bouche pleine de biscuits soda, c'est vraiment rigolo).

J'aurais bien voulu être aussi habile avec cette bête que Fatimata de la Bande des 5 continents.








jeudi 16 août 2007

Trente-neuf

J'ai terminé aujourd'hui la première version d'un roman historique pour les 11 ans et plus. Environ 22.000 mots. Grosso modo, pour la longueur, c'est l'équivalent de La Marque des lions. Mais le thème en est tout à fait différent. En gros, voici :

Le jour de Noël 1492, l'un des trois navires de Christophe Colomb, la Santa-Maria, s'échoue au Nord d'Haïti. Pour revenir en Espagne, l'amiral doit abandonner 39 hommes sur l'île. Quand l'explorateur revient en novembre 1493, tous les hommes sont morts. Je raconte ce qui leur est arrivé à travers les yeux de deux garçons de 13 ans : Jorge, un mousse espagnol, et Baguanamey, un Taino, tribu habitant l'île.


Je laisse ce texte macérer quelques semaines dans mes transistors puis je le reprendrai afin de le corriger un peu. Dès après, il part chez l'éditeur. Lequel ? Ah, mais, attendez un peu, bande de curieux. J'ai bien une entente verbale avec quelqu'un, mais rien n'est encore signé. Je vous en reparlerai d'ici octobre. Le titre provisoire est : Trente-neuf. Si tout va selon le calendrier prévu avec l'éditeur prévu, le roman paraîtra au printemps 2008.

Parce que vous ne m'avez pas interrompu pendant mon travail, je vous laisse un petit extrait :

Tout se passe si vite que je ne remarque rien. Puisque je suis légèrement en retrait de mon oncle, je m’étonne seulement de cette étrange excroissance que je n’avais pas remarquée entre ses omoplates. Environ la grosseur d’une main, rouge et visqueuse. Je la vois bouger puis disparaître. Ce n’est que lorsque oncle Orocovis s’écroule par terre que je reconnais la pointe du long couteau souillé de sang entre les mains du señor Pedro.

— Oncle Orocovis !

Je plonge vers le corps agité de spasmes tandis que j’entends Jorge hurler au-dessus de nous :

Don Pedro ! Juste ciel ! Qu’avez-vous fait ?

La réplique se perd dans un fracas comme je n’ai jamais entendu. À travers la fumée que provoquent les armes de tonnerre, je distingue quelques vagues silhouettes qui s’effondrent ici et là. Assourdi par les détonations, mes oreilles ne renvoient plus qu’un long sifflement qui me prend la tête.

Je me recroqueville sur le corps d’oncle Orocovis, mon visage contre le sien, mes yeux dans les siens. Je le vois cligner des paupières, une fois, deux fois, puis ses pupilles restent fixées sur les miennes. Le cercle noir en leur centre s’ouvre et je vois s‘y refléter ma mine affolée.

Mon oncle, mon oncle adoré, est parti pour Coaibai retrouver nos ancêtres.

Jorge apparaît à côté de moi. Ses lèvres bougent, mais je n’entends pas. Il pleure. Il s’étend sur moi et sur oncle Orocovis comme pour nous fabriquer un rempart de son corps. Pour nous protéger. Ses larmes coulent dans mon cou.

Au diable, les dépenses! Voici un autre extrait :

— Les plumes !

Baguanamey se dirige vers moi en rampant sur les coudes. Je ne pense même plus à mon oreille et à la douleur qui m’étourdit.

— Les plumes ! répète Baguanamey.

— Quoi, les plumes ? Que racontes-tu ?

— Les plumes sur les flèches. Il s’agit d’oiseaux qu’on ne trouve que sur les hauteurs des collines de Magana.

Je vois mes compatriotes tirer à l’aveuglette dans la frondaison, incapables de repérer l’ennemi invisible. Ils s’écroulent les uns après les autres, transpercés de flèches et de zagaies.

— Ce ne sont pas les nôtres qui attaquent, hurle Baguanamey au milieu du vacarme. Ce sont les hommes de Caonabó.

Masqués par la fumée des derniers tirs d’arquebuse, courbés autant que possible, nous quittons la clairière près du marais pour plonger dans la frondaison. Nous ne parcourons pas plus de distance que nécessaire, car nous ne voulons pas nous trouver face à face avec un guerrier de Magana.

Camouflés à plat-ventre sous un buisson touffu, surpris par le silence soudain qui s’est abattu sur la forêt, nous attendons que la brise éclaircisse le paysage et nous dévoile la scène. Le côté de mon visage continue de me renvoyer une douleur cuisante, mais la tension du moment parvient à me la faire oublier. On dirait même que les saignements ont diminué.

— Nila est morte.

Baguanamey a murmuré si bas que je ne suis pas certain d’avoir bien entendu. Je murmure à mon tour :

— Que dis-tu ?

Son visage prend une telle expression de détresse que je n’insiste pas. J’ai compris.

— Je n’ai plus personne au monde, dit-il après un moment.

Je ne sais plus s’il me parle à moi ou s’il fait ce constat pour lui-même. Malgré cela, je me sens tenu de le conforter. Je murmure de ma voix la plus sincère :

— Tu as moi, Baguanamey. Je te jure que c’est pour la vie. Tu as moi.

Il me regarde de longues secondes, les yeux fixes, avant de demander enfin :

— Tu crois que mon oncle Orocovis est dans ce Paradis dont tu parles tout le temps ? Avec ce Dieu et ce Jésus que tu connais si bien ?

Je prends une mine encore plus triste. J’aimerais l’encourager, mais je ne peux pas lui mentir.

— Non, avoué-je. Je… je ne crois pas. Ton oncle n’était pas baptisé. Seuls les chrétiens baptisés ont le droit d’entrer au Paradis.

À ma grande surprise, il sourit et réplique :

— Tant mieux, alors. Je ne voudrais pas que mon oncle soit obligé de côtoyer d’autres chrétiens pendant l’éternité.

mercredi 15 août 2007

Grosse journée d'écriture

Je me fais souvent poser cette question : qu'est-ce qu'une journée d'écriture? Combien de pages écrit-on par jour lorsque c'est notre métier ?

Le nombre de pages, c'est relatif au format du livre et à la grosseur du caractère. Parlons plutôt du nombre de mots. Ça dépend de chaque écrivain et j'ai des amis qui écrivent vraiment beaucoup, beaucoup...

Dans mon cas, une journée d'écriture, c'est environ 2 000 mots. J'écris cela en 5-6 heures environ. La semaine dernière, j'ai connu une vraie grosse journée intensive où l'inspiration était au rendez-vous : 5 400 mots.

Au soir, je me sentais un peu zombie.

C'est l'été

Ça paraît que c'est l'été. Mon téléphone est silencieux, ma boîte à courriels est vide, et je n'ai qu quelques visites par jour sur mon site web.

Bien sûr, cela me donne plus de temps pour écrire, mais tout de même, c'est un peu tristounet.

dimanche 12 août 2007

Les Perséïdes

Ce soir, ce sera le meilleur moment pour observer les Perséïdes, cette rencontre annuelle avec ce qui reste de la comète Swift-Tuttle. L'orbite de la terre croise le sillage de poussière laissée par la comète chaque année à pareille date. Les grains de poussière qui entrent dans l'atmosphère terrestre nous apparaissent comme des "étoiles fialntes".

En fait, quelques jours avant et quelques jours après le 12 août, on peut observer une recrudescence du nombre d'étoiles filantes à l'heure, due aux débris de Swift-Tuttle.

Hier soir, déjà, Nancy et moi, allongés sur nos chaises de parterre, face au Nord (là où se lève la constellation Persée), nous en avons observé une dizaine, dont une vraiment belle avec une longue traînée lumineuse. Ce qu'il y a de bien, cette année, c'est que la lune ne nous dérange pas ; elle est sur son shift de jour (c'est la nouvelle lune).

Alors, ce soir, à moins que vous n'habitiez en pleine ville, et si les nuages nous sacrent patience, prenez la peine de lever les yeux au ciel.

Pour plus d'info : http://www.cieletespace.fr/Actualites/actualite.aspx?id=583
Et en anglais : http://antwrp.gsfc.nasa.gov/apod/ap070812.html

vendredi 10 août 2007

Au temps des démons (bis)

Il y a un mois, je vous parlais d'un texte intitulé Au temps des démons que j'ai proposé à une maison d'éditions dont je ne vous disais rien. Voici les détails :

Ce texte basé sur un vieux mythe hindou paraîtra au printemps 2008 dans la collection Korrigan aux Éditions de l'Isatis.

C'est fou tout ce qu'on apprend sur ce blogue. Merci, Camille, de nous en dévoiler autant.

Kavongo

D'ici 3-4 semaines sortira en librairie mon dernier roman qui s'adresse aux adultes : L'AGENCE KAVONGO. Il s'agit d'un polar vaguement engagé contre les politiques états-uniennes sur la lutte contre la drogue. J'y parle aussi beaucoup de l'Afrique.

Ce texte est le premier sur lequel j'ai planché quand on a emménagés à Saint-Marcel, l'an dernier. Bonne façon de découvrir ce que mon nouvel environnement m'a inspiré.

Cliquez sur l'illustration pour plus de détails :

dimanche 5 août 2007

Machu Picchu

(Cette entrée de carnet a paru pour la première fois le 22 février 2007 sur le carnet du Réseau CJ de Communication Jeunesse.)

Ça y est! Nous y sommes. J'écris ces notes, assis à l'ombre, en face des ruines, après en avoir fait le tour. Je manque de mots; j'ai besoin de recul. La sensation est incroyable.

Ce matin, Viracocha, dieu des Incas, a eu pitié de nous. Pourtant, la journée s'annonçait horrible. À 3h30, au réveil, il y avait une bruine qui nous glaçait les os. À 5h30, les nuages persistaient; nous étions 200 randonneurs à passer le check-point de la dernière section du sentier.

La piste est parsemée de cailloux glissants qui se fondent dans la frondaison humide de la forêt des nuages. Un membre du groupe (un grand Anglais fatiguant qui m'énerve) s'est viré une cheville à l'envers en voulant être en avant de tout le monde comme d'habitude. Ses hurlements dans le brouillard ont fait stopper tout le monde. Mauvais présage.

Puis, quand l'Anglais s'est calmé, les nuages se sont élevés et la vallée en bas s'est révélée peu à peu. C'était magique.

Ensuite, c'est l'arrivée à Inti Punku, La Puerta del sol, la porte du soleil. Et là, croyez-moi, c'est tout un choc. Malgré que l'on soit 200 sur la piste, Nancy et moi avons l'impression d'être les premiers humains à franchir l'endroit et à découvrir la cité perdue. Quelle sensation géniale! Après des années à en regarder les photos, voilà Machu Picchu qui se débarrasse de ses nuages, comme une femme de ses voiles, pour qu'on l'admire dans sa splendide réalité.

Il y a encore 30 minutes de marche avant d'atteindre la cité, mais on ne peut détacher le regard de ces ruines sublimes, mystérieuses, qui surgissent d'un paysage à couper le souffle, dans un lieu quasi-inaccessible. On pleurerait de bonheur.

Et ce qu'il y a d'agréable à 7 h du matin, c'est que les bus de touristes n'ont pas encore commencé à vomir leurs entrailles. Mais, dès 10 h 30, ils sont au moins 8 milliards à parcourir le lieu en provenance du village voisin.

Nancy est assise à côté de moi et écrit ses propres impressions dans son carnet. Les gens passent, on ne les voit plus. On imagine la vie, ici, il y a 450 ans, avant l'arrivée des Espagnols sur la côte, avant que les hommes quittent cette ville pour combattre avec l'un ou l'autre des 2 princes incas ennemis, avant que les femmes, laissées à elles-mêmes, abandonnent la cité. On essaie d'imaginer, mais c'est étourdissant. On s'étonne qu'il existe un autre monde en dehors du Machu Picchu.

jeudi 2 août 2007

Des éclairs du tonnerre !

Je sais que vous allez me trouver tannant avec mes photos, mais j'aime ça jouer avec mon Kodak, que voulez-vous.

Ceci dit, ce soir, il y avait un orage de l'autre côté du village. D'ailleurs je pouvais suivre son parcours sur l'image radar d'Environnement Canada. J'ai réussi à saisir quelques éclairs. Je suis trop fier de moi. Je partage avec vous. Bien sûr, comme d'hab, j'ai réduit de beaucoup la résolution pour ne pas faire mourir les ordis des malheureux qui ont encore un modem du temps de Napoléon.

Voici :

Tout d'abord, un éclair tout timide au fond. J'ai grossi le détail en mortaise.


Ensuite, des trucs plus costauds :


Plus en détails :




Tout à coup, un éclair de moumoune :


Et puis, badang ! badang ! badang ! (À gauche, les lumières du village, à droite, la pente du toit de ma grange.)


En bas de la photo, ici, le reflet, c'est le toit de ma voiture.


Plus en détails :


C'était pas joli, ça, hein? Avouez que j'avais raison de vous ennuyer encore avec mes photos.

mercredi 1 août 2007

C'est la fête à :

BONNE FÊTE, MARTINE
(je ne vous dis pas qu'il s'agit de Martine Latulippe par pur souci de discrétion) !

Devant la télé

(Cette entrée de carnet a paru pour la première fois le 21 février 2007 sur le carnet du Réseau CJ de Communication Jeunesse.)

Voilà la preuve que lire est un meilleur divertissement que de regarder
la télé. Non seulement le récit n'est pas interrompu par de la
publicité ou par des bulletins spéciaux, mais en plus, cela nous rend
davantage sensibles à la détresse des autres. Si, si. La preuve est
faite. Merci, Camille, de cette belle leçon de morale. Va jouer dehors, maintenant.