Circuler dans les Appalaches, actuellement, c'est vivre l'expérience des couleurs extrêmes.
mardi 30 septembre 2008
C'est sérieux
Entrevue à la radio pendant le SLSLSJ. De g. à d., l'animateur, Sylvie Marcoux, resp. secteur jeunesse et moi-même. Photo prise par le photographe officiel du Salon, Michel Ricard. Cliquez sur la photo pour la voir en grand format.
Images du SLSLSJ
Bruno Saint-Aubin, parrain du concours 2008, portant le ridicule chapeau qu'il m'a refilé.
Bien sûr, pas question de vous montrer des photos de moi coiffé de la sorte. J'ai le contrôle total de ce blogue. Na !
Bien sûr, pas question de vous montrer des photos de moi coiffé de la sorte. J'ai le contrôle total de ce blogue. Na !
dimanche 28 septembre 2008
Chez Soulières
Au stand de Soulières Éditeur, le grand responsable de ma venue au SLSLSJ (et à qui, d'ailleurs, je suis fort reconnaissant) :
On reconnaît ici, quasi de dos, Martine Latulippe en conversation avec Daniel Laverdure, Robert Soulières et Marc Proulx.
Ici, Martine Latulippe, toujours diplomate, fait semblant de s'intéresser à ce que raconte Robert Soulières tandis que Daniel Laverdure, sans aucune diplomatie, dort debout.
— Puisque je te dis, Martine, que je ne dormais pas.
— Cause toujours !
On reconnaît ici, quasi de dos, Martine Latulippe en conversation avec Daniel Laverdure, Robert Soulières et Marc Proulx.
Ici, Martine Latulippe, toujours diplomate, fait semblant de s'intéresser à ce que raconte Robert Soulières tandis que Daniel Laverdure, sans aucune diplomatie, dort debout.
— Puisque je te dis, Martine, que je ne dormais pas.
— Cause toujours !
samedi 27 septembre 2008
Félix
Voici mon ami Félix de l'école Saint-Ambroise. J'ai rencontré sa classe pendant mes ateliers de cette semaine et Félix s'est fait un devoir de venir me retrouver au salon du livre afin de se procurer le plus récent titre de la série Les Voyages de Nicolas : Complot en Espagne.
Merci, Félix !
Parrain 2009
Eh bien, ça y est !
Même si je le savais depuis plusieurs mois, je n'avais pas le droit de vous en parler. Eh non. C'est ainsi. Moi, quand on me dit de la boucler, je suis muet comme un député devant une question à propos des dépenses électorales.
Mais maintenant, voilà ! On l'a dévoilé au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean : je suis le parrain officiel pour le concours lecteur-lectrice 2009. Les jeunes qui participent doivent raconter en 5 pages maximum (je pense) une aventure qui leur arrive ailleurs qu'en Amérique du Nord. Il est interdit d'écrire une histoire de science-fiction, de fantaisie, de magiciens, etc., mais le récit n'est pas obligé d'être contemporain. Une jeune fille de 3e année, hyper-méga-intéressée par l'Égypte des pharaons, était full contente de ce détail.
Être parrain de ce concours, ça veut dire que ma photo circule partout, que le monde me reconnaît dans la rue et qu'on m'arrache mon linge, même à l'épicerie devant le comptoir des surgelés où je risque de poigner la grippe.
C'est fou les risques qu'on court à être un simple écrivain.
Même si je le savais depuis plusieurs mois, je n'avais pas le droit de vous en parler. Eh non. C'est ainsi. Moi, quand on me dit de la boucler, je suis muet comme un député devant une question à propos des dépenses électorales.
Mais maintenant, voilà ! On l'a dévoilé au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean : je suis le parrain officiel pour le concours lecteur-lectrice 2009. Les jeunes qui participent doivent raconter en 5 pages maximum (je pense) une aventure qui leur arrive ailleurs qu'en Amérique du Nord. Il est interdit d'écrire une histoire de science-fiction, de fantaisie, de magiciens, etc., mais le récit n'est pas obligé d'être contemporain. Une jeune fille de 3e année, hyper-méga-intéressée par l'Égypte des pharaons, était full contente de ce détail.
Être parrain de ce concours, ça veut dire que ma photo circule partout, que le monde me reconnaît dans la rue et qu'on m'arrache mon linge, même à l'épicerie devant le comptoir des surgelés où je risque de poigner la grippe.
C'est fou les risques qu'on court à être un simple écrivain.
C-J riposte d'aplomb !
Bravo Johanne Gaudet, directrice de Communication-Jeunesse !
Dans la foulée de l'article du journal La Presse à propos des livres que tout enfant devrait avoir lu (et qui démontre, une fois de plus, l'ignorance ou le mépris ou l'incompétence ou tout ça à la fois de ceux qui se prétendent "spécialistes" du livre pour la jeunesse), Johanne a publié une lettre véhémente au nom de l'organisme et de tous ses membres, membres dont je me prévaux avec fierté et qui appuie totalement sa directrice.
Bravo encore, Johanne ! Pour ceux qui veulent lire l'article, cliquez ici.
Pour l'article de Jade Bérubé dans La Presse, cliquez ici.
Pour ne rien faire du tout, cliquez ici.
Dans la foulée de l'article du journal La Presse à propos des livres que tout enfant devrait avoir lu (et qui démontre, une fois de plus, l'ignorance ou le mépris ou l'incompétence ou tout ça à la fois de ceux qui se prétendent "spécialistes" du livre pour la jeunesse), Johanne a publié une lettre véhémente au nom de l'organisme et de tous ses membres, membres dont je me prévaux avec fierté et qui appuie totalement sa directrice.
Bravo encore, Johanne ! Pour ceux qui veulent lire l'article, cliquez ici.
Pour l'article de Jade Bérubé dans La Presse, cliquez ici.
Pour ne rien faire du tout, cliquez ici.
vendredi 26 septembre 2008
Bilan du vendredi
Journée typique de Salon, aujourd'hui : signatures, rencontres, discussions entre auteurs... Les sujets concernant les coupures du Fédéral et la liste des incontournables de votre bibliothèque de La Presse (une liste où les titres venus de France surpassent très très largement ceux du Québec montrant là encore la culture déficiente de ceux qui prétendent s'y connaître) entretiennent à peu près toutes les discussions.
Ce qu'il y a de bien dans les petits Salons (je le dis souvent), c'est qu'on a le temps de rencontrer et de connaître nos collègues (ce qui n'est jamais le cas à Montréal et Québec où tout le monde court partout). Nous nous côtoyons au même hôtel, mangeons souvent aux tables voisines du restaurant, nous croisons sans cesse dans les allées du Centre du congrès, etc. J'ai ainsi eu le plaisir de parler davantage avec Daniel Laverdure, Robert Soulières, Nancy Montour, Bruno Saint-Aubin, Jacques Côté, Laurent Chabin, et je ne parle même pas de ma bonne amie Martine Latulippe que j'ai aussi eu le plaisir de croiser (mais trop vite à mon goût).
En plus, il y a les auteurs que je connaissais seulement de réputation et avec qui je n'avais pas encore eu l'occasion d'échanger : Bertrand Gauthier, Josée Pelletier (très sympathique), Claire Mallet, Viateur Lefrançois, Dynah Psyché...
Aujourd'hui, c'est mon grand copain Marc Proulx (mari de Martine Latulippe) qui a fait une entrevue télévisée en ma compagnie afin que nous parlions de mes deux séries actuelles : Pirates et Les Voyages de Nicolas. On a bien rigolé.
Ce qu'il y a de bien dans les petits Salons (je le dis souvent), c'est qu'on a le temps de rencontrer et de connaître nos collègues (ce qui n'est jamais le cas à Montréal et Québec où tout le monde court partout). Nous nous côtoyons au même hôtel, mangeons souvent aux tables voisines du restaurant, nous croisons sans cesse dans les allées du Centre du congrès, etc. J'ai ainsi eu le plaisir de parler davantage avec Daniel Laverdure, Robert Soulières, Nancy Montour, Bruno Saint-Aubin, Jacques Côté, Laurent Chabin, et je ne parle même pas de ma bonne amie Martine Latulippe que j'ai aussi eu le plaisir de croiser (mais trop vite à mon goût).
En plus, il y a les auteurs que je connaissais seulement de réputation et avec qui je n'avais pas encore eu l'occasion d'échanger : Bertrand Gauthier, Josée Pelletier (très sympathique), Claire Mallet, Viateur Lefrançois, Dynah Psyché...
Aujourd'hui, c'est mon grand copain Marc Proulx (mari de Martine Latulippe) qui a fait une entrevue télévisée en ma compagnie afin que nous parlions de mes deux séries actuelles : Pirates et Les Voyages de Nicolas. On a bien rigolé.
Pirates 2 - La Couverture
Je vous l'avais promise, la voici ! C'est super, pas vrai ? Encore du beau travail d'Éric Robillard de l'agence Kinos.
jeudi 25 septembre 2008
Atwood vs Harper
Même notre grande dame de la littérature anglophone, madame Margaret Atwood, fait une sortie pour tenter de réveiller les incultes qui sévissent à Ottawa.
Mon amie Caroline m'a fait parvenir le lien. Si vous lisez l'anglais, cliquez ici.
Mon amie Caroline m'a fait parvenir le lien. Si vous lisez l'anglais, cliquez ici.
SLSLSJ
Le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean (SLSLSJ pour les intimes) s'est ouvert officiellement, ce matin. Dès 9h15, c'est à dire, un quart d'heure à peine après l'ouverture des portes, c'était noir de monde, le Centre des congrès rempli d'élèves des écoles de la région.
J'ai participé à la cérémonie d'ouverture en compagnie de plusieurs de mes collègues sous la houppette de mon bon ami (et éditeur) Robert Soulières. Nous étions tous vêtus de chandails de hockey portant nos noms et nos numéros de stand de signatures (Robert Soulières, qui n'en manque jamais une, a dit que nos numéros étaient plutôt notre Q.I., comme quoi, il mériterait de manger une bonne barre de savon pour se laver la langue).
D'ailleurs, petit fait cocasse à propos de Robert et moi : puisque nous sommes tous deux assignés au stand de sa maison d'édition, le 79, il y a eu erreur de la part de l'équipe technique du Salon qui a inversé nos tailles. Moi, qui suis plutôt pas gros, j'ai hérité du chandail Large avec le "C" de "Capitaine". Robert, dont le profil ressemble à celui de mon amie Sonia K. Laflamme, enceinte de 8 mois et demi, s'est retrouvé engoncé dans un chandail Medium.
Nous étions assez rigolos, lui dans son gilet si moulant qu'il avait de la difficulté à bouger, et moi qui flottais littéralement dans le mien.
J'ai participé à la cérémonie d'ouverture en compagnie de plusieurs de mes collègues sous la houppette de mon bon ami (et éditeur) Robert Soulières. Nous étions tous vêtus de chandails de hockey portant nos noms et nos numéros de stand de signatures (Robert Soulières, qui n'en manque jamais une, a dit que nos numéros étaient plutôt notre Q.I., comme quoi, il mériterait de manger une bonne barre de savon pour se laver la langue).
D'ailleurs, petit fait cocasse à propos de Robert et moi : puisque nous sommes tous deux assignés au stand de sa maison d'édition, le 79, il y a eu erreur de la part de l'équipe technique du Salon qui a inversé nos tailles. Moi, qui suis plutôt pas gros, j'ai hérité du chandail Large avec le "C" de "Capitaine". Robert, dont le profil ressemble à celui de mon amie Sonia K. Laflamme, enceinte de 8 mois et demi, s'est retrouvé engoncé dans un chandail Medium.
Nous étions assez rigolos, lui dans son gilet si moulant qu'il avait de la difficulté à bouger, et moi qui flottais littéralement dans le mien.
mercredi 24 septembre 2008
École Saint-Jean-Baptiste
Aujourd'hui, ça a vraiment été une belle journée de rencontres. Après l'école de Sainte-Hedwidge dont j'ai vanté l'accueil précédemment, l'école Saint-Jean-Baptiste de Jonquière m'a accueilli de super manière.
J'ai rarement eu l'occasion de rencontrer des classes de 5e et 6e années aussi éveillées, attentives et bien préparées. Le mérite revient en partie au professeurs, bien sûr (ils n'ont pas tous les défauts), mais aussi parce que les élèves étaient formidables. Bravo ! Ça commence bien ma saison d'ateliers.
Mes conférences dans la région sont déjà terminées ; dès demain, c'est l'ouverture du Salon du livre. J'espère qu'il y aura du café gratuit pour les auteurs sympathiques.
J'ai rarement eu l'occasion de rencontrer des classes de 5e et 6e années aussi éveillées, attentives et bien préparées. Le mérite revient en partie au professeurs, bien sûr (ils n'ont pas tous les défauts), mais aussi parce que les élèves étaient formidables. Bravo ! Ça commence bien ma saison d'ateliers.
Mes conférences dans la région sont déjà terminées ; dès demain, c'est l'ouverture du Salon du livre. J'espère qu'il y aura du café gratuit pour les auteurs sympathiques.
Sainte-Hedwidge
On dirait que la distance est directement proportionnelle à la gentillesse des gens. J'étais à l'école primaire de Sainte-Hedwidge, ce matin, à l'autre bout du lac, là,là. C'est loin, mais ça valait la peine. Quel accueil !
Et qu'est-ce qu'on a eu comme plaisir le 1er cycle et moi ! Pinso est toujours très populaire chez les enfants ; tant mieux. Je l'aime bien, moi, cet "idiot du village".
Vous voulez que je vous raconte ? Alors, « Position de base ! » comme dirait Jean-Michel. Assis par terre, dos droit, jambes en lotus, mains sur les genoux. Voilà. Vous y êtes ? Il était une fois... Zut ! Plus le temps, je dois me rendre à l'école Saint-Jean-Baptiste pour la dernière rencontre de ma tournée.
On se voit au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean dès demain !
Et qu'est-ce qu'on a eu comme plaisir le 1er cycle et moi ! Pinso est toujours très populaire chez les enfants ; tant mieux. Je l'aime bien, moi, cet "idiot du village".
Vous voulez que je vous raconte ? Alors, « Position de base ! » comme dirait Jean-Michel. Assis par terre, dos droit, jambes en lotus, mains sur les genoux. Voilà. Vous y êtes ? Il était une fois... Zut ! Plus le temps, je dois me rendre à l'école Saint-Jean-Baptiste pour la dernière rencontre de ma tournée.
On se voit au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean dès demain !
mardi 23 septembre 2008
L'Accompagnatrice !
Voilà un titre qui semble relever tout droit de l'imagination débridée de Camille et Martine (Latulippe), un soir de fatigue et d'abus de vin rouge, pendant qu'on improvise sur les aléas d'un Salon du livre en région. Pas cette fois, ma gang d'amateurs de sang qui gicle aux quatre horizons.
Louiselle, la personne désignée pour me conduire de l'hôtel aux différentes écoles du coin, est gentille et sympathique comme tout. Non seulement agit-elle comme mon garde-du-corps (mais si, mais si, ici, les admirateurs de mes oeuvres sont enragés), mais elle me donne discrètement les "cues" pour m'aviser du temps qui me reste à parler. Elle a même agi comme infirmière quand je lui ai demandé une pastille pour ma gorge enrouée et qu'elle m'a apporté 6 paquets de Hall's. Six ! Pas moins. Elle a dévalisé une pharmacie, c'est sûr.
Louiselle, la personne désignée pour me conduire de l'hôtel aux différentes écoles du coin, est gentille et sympathique comme tout. Non seulement agit-elle comme mon garde-du-corps (mais si, mais si, ici, les admirateurs de mes oeuvres sont enragés), mais elle me donne discrètement les "cues" pour m'aviser du temps qui me reste à parler. Elle a même agi comme infirmière quand je lui ai demandé une pastille pour ma gorge enrouée et qu'elle m'a apporté 6 paquets de Hall's. Six ! Pas moins. Elle a dévalisé une pharmacie, c'est sûr.
Glace rompue
Voilà, c'est parti ! Première journée, trois rencontres. J'avoue que j'étais un peu rouillé. Difficile de se retrouver au milieu de tant de monde quand ça fait des mois qu'on est tout seul, bien pépère en sa campagne.
J'ai eu du plaisir avec les jeunes, mais je sais que je peux donner pas mal plus en matière d'information et de divertissement. La vitesse de croisière est loin d'être atteinte. On sent toutefois que le moteur commence à secouer ses joints ankylosés.
Pousse, le mousse ! On va y arriver !
J'ai eu du plaisir avec les jeunes, mais je sais que je peux donner pas mal plus en matière d'information et de divertissement. La vitesse de croisière est loin d'être atteinte. On sent toutefois que le moteur commence à secouer ses joints ankylosés.
Pousse, le mousse ! On va y arriver !
SAGUENAY
Ce matin, je me réveille dans une chambre d'hôtel du Holiday Inn de Saguenay. Je prends mon déjeuner et je pars ensuite à l'école Saint-Joseph de Saint-Ambroise où je débute ma première tournée de la saison.
J'avais programmé mon GPS pour toutes les écoles où j'aurai à me commettre, cette semaine, mais on m'a jumelé une accompagnatrice. Je me laisserai donc véhiculer par quelqu'un du coin, là, là.
Je vous redonne des nouvelles plus tard.
Et c'est parti !
J'avais programmé mon GPS pour toutes les écoles où j'aurai à me commettre, cette semaine, mais on m'a jumelé une accompagnatrice. Je me laisserai donc véhiculer par quelqu'un du coin, là, là.
Je vous redonne des nouvelles plus tard.
Et c'est parti !
dimanche 21 septembre 2008
C'est la dernière...
... journée de l'été. À 11h44, demain, ce sera l'automne. Il y a un avertissement de gel au sol pour ma région. Je pars pour mes premiers ateliers scolaires.
Ouaip. L'été est fini.
Ouaip. L'été est fini.
samedi 20 septembre 2008
Complot en Espagne
Je ne sais pas s'il est déjà en librairie, mais j'ai reçu mes exemplaires de l'éditeur. Pour des détails, cliquez sur l'image :
Salon de Saguenay
Dès lundi, je vous quitte pendant une semaine pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Eh oui, c'est là, cette année, que débute la ronde des ateliers scolaires. Je participerai ensuite au merrrrrveilleux Salon du livre de l'endroit, l'un de mes préférés (grâce, entre autres, non seulement à l'accueil des gens, mais au travail incroyable de la dynamique Sylvie Marcoux).
À tous les jours, je vous donnerai mes impressions sur ce blogue et je vous mettrai même des photos, ma gang de privilégiés de la vie !
Eh oui, c'est là, cette année, que débute la ronde des ateliers scolaires. Je participerai ensuite au merrrrrveilleux Salon du livre de l'endroit, l'un de mes préférés (grâce, entre autres, non seulement à l'accueil des gens, mais au travail incroyable de la dynamique Sylvie Marcoux).
À tous les jours, je vous donnerai mes impressions sur ce blogue et je vous mettrai même des photos, ma gang de privilégiés de la vie !
vendredi 19 septembre 2008
Absolument
À voir absolument pour se bidonner des coupures dans la culture de notre bon gouvernement de droite. Avec Michel Rivard, Benoît Brière et Stéphane Rousseau.
Couverture Pirates 2
J'ai reçu les premières suggestions de couvertures pour le 2e tome de Pirates (La Fureur de Juracan). J'en ai trouvé une pas mal à mon goût et mon éditrice et moi avons demandé au graphiste d'appporter quelques modifications.
Je peux vous dire que ça s'annonce vraiment bien. Nous utilisons les services d'Éric Robillard de l'agence Kinos, le même graphiste qui nous avait fait cette couverture superbe pour le tome 1. Eh bien, le tome 2 sera tout aussi beau, je vous le garantis.
Dès que je recevrai la proposition finale, je vous la publie ici, promis.
Je peux vous dire que ça s'annonce vraiment bien. Nous utilisons les services d'Éric Robillard de l'agence Kinos, le même graphiste qui nous avait fait cette couverture superbe pour le tome 1. Eh bien, le tome 2 sera tout aussi beau, je vous le garantis.
Dès que je recevrai la proposition finale, je vous la publie ici, promis.
jeudi 18 septembre 2008
La cargaison de yoyos
Savez-vous ce qui est arrivé au bateau chinois qui transportait une pleine cargaison de yoyos ?
Il a frappé un récif et il a coulé 33 fois.
Il a frappé un récif et il a coulé 33 fois.
Différent
Lu quelque part :
Je fais croire que j'aime être différent des autres, mais en réalité, c'est que je n'arrive pas à m'intégrer dans le moule.
.
mardi 16 septembre 2008
Pirates 3, un petit extrait
— Mais que font-elles ? C'est dégoûtant !
Je désignais à Urbain et Santiago un groupe de femmes qui, réunies autour de gros canális d'au moins un muid, mâchouillaient de la cassave avariée. Tout en papotant, elles recrachaient leurs lippées dans l'eau au fond des récipients où la pâte s'accumulait. À intervalles réguliers, l'une d'elles brassaient le tout à l'aide d'un bâton en guise de louche.
— Elles nous préparent le vin de cassave, répliqua Urbain avec une expression qui exprimait tant l'amusement que la répugnance. C'est pour le caouynage que nous ferons dans deux jours. Quand elles seront lasses de mâchouiller, elles ajouteront de l'eau et laisseront mijoter la mixture le temps que se forme une écume et se distille l'alcool.
— Pouah ! Et vous allez boire ça ?
— Hé, hé ! ricana Santiago comme à l'accoutumée. Pourvu qu'il y ait alcool, moi... Hé, hé !
— Et toi aussi, tu boiras, m'avisa Urbain. Ce serait grand outrage à nos hôtes de ne point accepter de partager l'ouicou.
— Plutôt mourir.
— C'est ce qui risquerait de nous arriver à tous, alors pas de lourderie.
— Hé, hé ! Pense à cette jolie muchacha qui te fait les yeux doux. Dis-toi que c'est te cracher dans la bouche autrement. Hé, hé !
— Santiago ! Tu es répugnant !
Je désignais à Urbain et Santiago un groupe de femmes qui, réunies autour de gros canális d'au moins un muid, mâchouillaient de la cassave avariée. Tout en papotant, elles recrachaient leurs lippées dans l'eau au fond des récipients où la pâte s'accumulait. À intervalles réguliers, l'une d'elles brassaient le tout à l'aide d'un bâton en guise de louche.
— Elles nous préparent le vin de cassave, répliqua Urbain avec une expression qui exprimait tant l'amusement que la répugnance. C'est pour le caouynage que nous ferons dans deux jours. Quand elles seront lasses de mâchouiller, elles ajouteront de l'eau et laisseront mijoter la mixture le temps que se forme une écume et se distille l'alcool.
— Pouah ! Et vous allez boire ça ?
— Hé, hé ! ricana Santiago comme à l'accoutumée. Pourvu qu'il y ait alcool, moi... Hé, hé !
— Et toi aussi, tu boiras, m'avisa Urbain. Ce serait grand outrage à nos hôtes de ne point accepter de partager l'ouicou.
— Plutôt mourir.
— C'est ce qui risquerait de nous arriver à tous, alors pas de lourderie.
— Hé, hé ! Pense à cette jolie muchacha qui te fait les yeux doux. Dis-toi que c'est te cracher dans la bouche autrement. Hé, hé !
— Santiago ! Tu es répugnant !
lundi 15 septembre 2008
Dieu, mais pas homme
Réflexion de Carlo Farinelli, le chanteur castrat :
« À force d'incarner les dieux, j'ai eu l'audace de penser que je pouvais être un homme. »
« À force d'incarner les dieux, j'ai eu l'audace de penser que je pouvais être un homme. »
Le boomerang neuf
Savez-vous ce qu'il y a d'agaçant quand on achète un boomerang neuf ?
C'est qu'on ne peut jamais se débarrasser de son vieux.
C'est qu'on ne peut jamais se débarrasser de son vieux.
jeudi 11 septembre 2008
Sélection CJ 2008-2009
Encore une fois, cette année, le groupe Communication-Jeunesse a sélectionné plusieurs de mes titres à travers "les meilleurs ouvrages parmi les quelque 645 titres publiés entre le 1er avril 2007 et le 31 mars 2008 et qui nous ont été soumis".
Catégorie 5 à 11 ans
Le Soleil frileux (série Pinso)
Pacte de vengeance (série La Bande des 5 continents)
Danger en Thaïlande (série Les Voyages de Nicolas)
Horreur en Égypte (série Les Voyages de Nicolas)
Catégorie 12-17 ans
Pirates 1 - L'Île de la Licorne (série Pirates)
Comités de lecture 2008-2009
Comité 0-4 ans
* Suzy Côté, éducatrice
* Olivia Marleau, bibliothécaire spécialisée en jeunesse
* Linda Newman, libraire jeunesse
Comité 5-11 ans
* Line Boily, animatrice
* Linda Clermont, bibliothécaire spécialisée en jeunesse
* Soizic Josse, libraire jeunesse
Comité 12-17 ans
* Mélodie Bessette, libraire jeunesse
* Marie-Hélène Parent, bibliothécaire spécialisée en jeunesse
* Julie Richard, technicienne en documentation et animatrice au Réseau CJ
Merci à toutes. Les encouragements sont toujours bienvenus.
Catégorie 5 à 11 ans
Le Soleil frileux (série Pinso)
Pacte de vengeance (série La Bande des 5 continents)
Danger en Thaïlande (série Les Voyages de Nicolas)
Horreur en Égypte (série Les Voyages de Nicolas)
Catégorie 12-17 ans
Pirates 1 - L'Île de la Licorne (série Pirates)
Comités de lecture 2008-2009
Comité 0-4 ans
* Suzy Côté, éducatrice
* Olivia Marleau, bibliothécaire spécialisée en jeunesse
* Linda Newman, libraire jeunesse
Comité 5-11 ans
* Line Boily, animatrice
* Linda Clermont, bibliothécaire spécialisée en jeunesse
* Soizic Josse, libraire jeunesse
Comité 12-17 ans
* Mélodie Bessette, libraire jeunesse
* Marie-Hélène Parent, bibliothécaire spécialisée en jeunesse
* Julie Richard, technicienne en documentation et animatrice au Réseau CJ
Merci à toutes. Les encouragements sont toujours bienvenus.
L'assassin était de dos
Entendu dans le film RRRrrr !
— Vous pourriez reconnaître l'assassin ?
— Ben, non, il était de dos.
— Interrogez tous ceux qui étaient de dos, hier.
Lettre de Robert Lepage
Ce message de Robert Lepage, directeur artistique de la compagnie Ex Machina, a été lu lors du rassemblement organisé par le Mouvement pour les arts et les lettres, mercredi 3 septembre 2008 à Québec, pour la dénonciation des compressions budgétaires du gouvernement conservateur dans le secteur des arts et de la culture.
La chasse aux artistes
Par Robert Lepage
La chasse aux artistes
Par Robert Lepage
Depuis le début de la saison de la chasse aux artistes, le 8 août dernier, des voix extraordinairement diverses se sont élevées un peu partout au Canada pour souligner la profonde bêtise des coupures de programmes de soutien à la culture annoncées à répétition par le gouvernement conservateur. Des pages éditoriales des grands quotidiens jusqu’aux regroupements d’artistes, en passant par le Conseil des Arts du Canada ou le Conference Board, des arguments excessivement bien documentés ont fait ressortir l’importance économique, diplomatique et identitaire de la production artistique québécoise et canadienne. Mais de toute évidence, si le chasseur sait viser – quinze programmes tués ces derniers mois ! – il est un peu dur d’oreille. Tandis que ces figurants que sont les ministres Verner, Fortier, Cannon et Blackburn regardent le train passer la bouche ouverte et les bras croisés, le chef d’un gouvernement minoritaire – élu, rappelons-le, par à peine 18% de la population canadienne – décide de gratter le dos des éléments les plus réactionnaires de son parti, et s’arroge le droit de bûcher dans des programmes dont l’impact et la rigueur ont été confirmés encore tout récemment. Le gouvernement Harper a peut-être le droit légal d’éliminer tous les programmes de subventions qui obsèdent ses députés les plus intolérants. Mais nous avons, je crois, le devoir de répéter – en particulier d’ici à la très prochaine élection générale – à quel point les choix courants de ce gouvernement ne reposent sur aucun argument rationnel, et à quel point leur légitimité est fragile.
Il y a une quinzaine de jours, le Globe and Mail a obtenu, grâce à la Loi sur l’accès à l’information, la copie d’un avertissement – confidentiel, bien sûr – adressé par le gouvernement Harper aux organisateurs des Jeux olympiques de Vancouver : les cérémonies d’ouverture devront refléter adéquatement les valeurs et priorités du gouvernement du Canada. Comprenons-nous bien : pas les valeurs des citoyens canadiens, mais bien celles d’un gouvernement dont M. Harper espère sans doute qu’il soit conservateur et majoritaire.
À la lumière des coupures récentes, à la lumière des promesses confuses et incomplètes de vagues programmes de remplacement faites par la ministre du Patrimoine canadien, je tiens à dire, pour ma part, que je ne souhaite pas que la production culturelle canadienne reflète les valeurs et priorités de M. Harper et de ses alliés les plus bornés. Surtout pas. Oui, la chasse est ouverte. Mais plus qu’une chasse aux artistes, c’est maintenant une chasse aux idées, une course qui vise à censurer la liberté d’expression, à réduire les possibilités de circulation de la culture canadienne à l’étranger, à effacer graduellement du paysage artistique des éléments "gauchisants" et "radicaux", pour reprendre les termes même de la porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Canada. C’est une chasse morale et idéologique. À nous de rappeler au gouvernement Harper que nos gouvernants sont élus pour représenter l’ensemble d’une population, et non les minorités extrémistes dont ils sont parfois issus. Que nos gouvernants sont les dépositaires temporaires de nos taxes et de notre confiance, que le pouvoir ne leur appartient que dans la mesure où il se fonde sur des valeurs ouvertes et généreuses.
mercredi 10 septembre 2008
mardi 9 septembre 2008
Village nain, dunes géantes
Si vous avez une connexion haute vitesse, téléchargez l'image suivante.
Ce panoramique n'est pas très réussi, car les 3 photos n'ont pas été prises en fonction de cela. Mais là n'est pas l'intérêt. C'est pour vous donner la perspective. Croyez-le ou non, mais la petite tache de verdure près de Nancy est, en fait, un village au coeur d'une oasis, au loin. Nous sommes au sommet d'immenses dunes de sable près d'Ica, au Pérou.
Fascinant, pas vrai ?
Ce panoramique n'est pas très réussi, car les 3 photos n'ont pas été prises en fonction de cela. Mais là n'est pas l'intérêt. C'est pour vous donner la perspective. Croyez-le ou non, mais la petite tache de verdure près de Nancy est, en fait, un village au coeur d'une oasis, au loin. Nous sommes au sommet d'immenses dunes de sable près d'Ica, au Pérou.
Fascinant, pas vrai ?
lundi 8 septembre 2008
50 km de vélo
Puisque j'ai bien travaillé en fin de semaine, je me suis permis un petit jour de congé pour me taper 50 km de vélo par monts (sans vaux) dans les Appalaches avec un vent de face, je ne vous dis pas.
Voici l'objectif, atteindre le mont Sugar Loaf à 25 km. Même si le ciel n'est pas très prometteur.
Je ne verrai toutefois pas une goutte de pluie, contrairement à la dernière fois où un orage m'était tombé dessus.
Petit arrêt le long des sentiers de randonnées du Mont Sugar Loaf et des rives de la Rivière Noire, section Nord-Ouest.
Mauvais présage !! La rivière dessine devant moi un crâne !! Dou-dou-dou-dou-dou-dou... (À moins que ce ne soit un clin d'oeil à ma série Pirates).
Trois kilomètres encore avant le village de Sainte-Appoline (ne vous fiez pas à la proximité apparente due au téléobjectif).
De retour chez moi, que constate-je ? Les cultivateurs ont profité de mon absence pour rouler le champ en face.
Voici l'objectif, atteindre le mont Sugar Loaf à 25 km. Même si le ciel n'est pas très prometteur.
Je ne verrai toutefois pas une goutte de pluie, contrairement à la dernière fois où un orage m'était tombé dessus.
Petit arrêt le long des sentiers de randonnées du Mont Sugar Loaf et des rives de la Rivière Noire, section Nord-Ouest.
Mauvais présage !! La rivière dessine devant moi un crâne !! Dou-dou-dou-dou-dou-dou... (À moins que ce ne soit un clin d'oeil à ma série Pirates).
Trois kilomètres encore avant le village de Sainte-Appoline (ne vous fiez pas à la proximité apparente due au téléobjectif).
De retour chez moi, que constate-je ? Les cultivateurs ont profité de mon absence pour rouler le champ en face.
dimanche 7 septembre 2008
Les soucoupes volantes attaquent !
Ce soir, j'ai revu un vieux classique "Les Soucoupes volantes attaquent!" ou, si vous préférez, Earth vs. the Flying Saucers (rien que le titre est cheap).
J'ai vu ce film quand j'avais 10-12 ans... et ça m'avait fait freaker au boutte. Surtout la scène où la petite boule bizarre vole d'elle-même pour espionner dans le laboratoire des savants. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est la scène qui m'avait le plus marquée. En la revoyant, ce soir, je me tordais de rire. Bon sang que c'était twit ! Dire que j'en avais fait des cauchemars !
L'autre scène où je flippais, c'était celle où les méchants humanoïdes lancent des rayons lasers pour désintégrer les soldats américains. Dire qu'aujourd'hui, on ne demanderait pas mieux !
Pour l'époque, 1956, ce film était assez réussi au niveau des effets spéciaux, mais à le revoir, aujourd'hui, c'est à se taper sur les cuisses.
Je me demande ce qu'on va penser de nos effets spéciaux actuels dans 50 ans.
J'ai vu ce film quand j'avais 10-12 ans... et ça m'avait fait freaker au boutte. Surtout la scène où la petite boule bizarre vole d'elle-même pour espionner dans le laboratoire des savants. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est la scène qui m'avait le plus marquée. En la revoyant, ce soir, je me tordais de rire. Bon sang que c'était twit ! Dire que j'en avais fait des cauchemars !
L'autre scène où je flippais, c'était celle où les méchants humanoïdes lancent des rayons lasers pour désintégrer les soldats américains. Dire qu'aujourd'hui, on ne demanderait pas mieux !
Pour l'époque, 1956, ce film était assez réussi au niveau des effets spéciaux, mais à le revoir, aujourd'hui, c'est à se taper sur les cuisses.
Je me demande ce qu'on va penser de nos effets spéciaux actuels dans 50 ans.
samedi 6 septembre 2008
Tellement d'oiseaux
Je ne sais pas ce qu'elles trouvent, mais les corneilles ont littéralement envahi les champs en face de chez nous depuis que les cultivateurs ont fait les foins.
La cacophonie, je ne vous dis pas...
La cacophonie, je ne vous dis pas...
mercredi 3 septembre 2008
Pour nous faciliter la vie
Pour nous faciliter les promenades à vélo dans les champs...
... un (bruyant) tracteur a passé la journée dans les prés environnants afin de faucher les hautes herbes qui nous agrippaient les rayons et les pédales.
En fait, je ne suis pas certain que les cultivateurs du coin aient fait ça pour nous, mais ça nous arrange.
... un (bruyant) tracteur a passé la journée dans les prés environnants afin de faucher les hautes herbes qui nous agrippaient les rayons et les pédales.
En fait, je ne suis pas certain que les cultivateurs du coin aient fait ça pour nous, mais ça nous arrange.
Salon de Saguenay
Dans trois semaines, je commence ma saison d'ateliers et de rencontres avec le Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Mon horaire est pas mal complété, je crois.
Vous trouverez tous les détails sur mon agenda (en cliquant sur "Conférences", menu de gauche, puis en allant tout à fait en bas de la page qui apparaîtra). Vous pouvez y consulter mes horaires de signatures chez Soulières Éditeurs de même que celles des tables rondes et entrevues auxquelles je participerai.
J'y vais principalement pour faire la promotion de ma série La Bande des cinq continents, romans d'aventures axés sur le suspense, l'amitié et le multiculturalisme. Il y aura aussi une surprise que je ne peux vous dévoiler avant le Salon lui-même.
Alors, si vous êtes curieux, j'espère vous y saluer.
Vous trouverez tous les détails sur mon agenda (en cliquant sur "Conférences", menu de gauche, puis en allant tout à fait en bas de la page qui apparaîtra). Vous pouvez y consulter mes horaires de signatures chez Soulières Éditeurs de même que celles des tables rondes et entrevues auxquelles je participerai.
J'y vais principalement pour faire la promotion de ma série La Bande des cinq continents, romans d'aventures axés sur le suspense, l'amitié et le multiculturalisme. Il y aura aussi une surprise que je ne peux vous dévoiler avant le Salon lui-même.
Alors, si vous êtes curieux, j'espère vous y saluer.
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