dimanche 30 novembre 2008

Conjonction de 3 astres

Si vous avez la chance d'avoir un ciel dégagé, demain, lundi, au coucher du soleil, vous pourrez admirer une conjonction de Vénus, Jupiter et de la lune. Moi, avec ce que la météo prévoit dans mon coin, je pense que je devrai me contenter de l'image de mon logiciel.



Bonne observation.

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samedi 29 novembre 2008

De retour dans les mangeoires

Gros becs errant


Mésange


Geais bleus


vendredi 28 novembre 2008

Dessin togolais

Un dessin reçu de notre filleul au Togo.

mercredi 26 novembre 2008

Maraudeurs

Voici quelques maraudeurs surpris par la caméra de surveillance au cours des derniers mois :

Tout d'abord, ce chat qui vient la nuit, qui déclenche le système d'éclairage automatique et qui se fait tirer le portrait à tous les coups. On l'aime bien, car y en a marre des souris qui grugent dans les murs. (Les éléments bizarres dans la photo viennent des reflets de la lumière de la cuisinière, à l'intérieur.)



Ici, c'est une perdrix qui prend du soleil sur les marches de la galerie :



Un coquin de geai bleu :


Ici, une marmotte :


Et ça, par une froide journée d'automne, on dirait un gros papillon. Mais je ne parirais aucune de mes chemises, mêmes les vieilles. Alors, si vous avez une idée, ne vous gênez pas pour me le faire savoir :

mardi 25 novembre 2008

La chasse au gros gibier

Voici une anecdote véritable datant d'il y a environ un mois :

MOI (à ma blonde) : Monsieur Morin (notre voisin) m'a dit qu'il a tué un orignal et un chevreuil, cette année.

MA BLONDE : C'est cruel ! Vous êtes des méchants.

MOI : Il m'a dit qu'il nous donnerait des steaks de l'un et de l'autre.

MA BLONDE : Oh ! Comme c'est gentil !

Les femmes...

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lundi 24 novembre 2008

Le futur, c'est mourir

Reportage vidéo bouleversant de Médecins sans frontières sur la situation au Congo. Pour le voir, cliquez ici.

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SLM, la conclusion

Je suis arrivé chez moi depuis une heure environ. Je suis très content de mon SLM ; j'ai eu des discussions et fait des rencontres vraiment très intéressantes, cette année.

Le point majeur que je retiens : c'est fou le nombre de filles qui s'intéressent à la série Pirates. Moi qui pensais que ce serait des romans de "gars".

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dimanche 23 novembre 2008

Au feu, le Hilton !

C'est pas une blague : tous les auteurs logés au Hilton ont dû quitter précipitamment leur chambre, cette nuit, pour cause d'incendie dans les cuisines.

Moi, au lieu d'être logé dans un 5 étoiles, je suis dans un 2 étoiles, et j'ai dormi toute la nuit. Na-na-na.

(Ni morts ni blessés, on peut bien en rigoler un peu).

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Budget pété

C'est toujours pareil. J'ai encore pété le budget que je m'étais alloué pour les livres. Ça devrait entrer dans mes dépenses remboursables par les éditeurs, ça. Après tout, si je ne venais pas au Salon du livre, je ne serais pas si tenté.

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SLM, le dimanche

Signatures, rencontres, tout le tralala. Rien de nouveau sous le soleil. J'ai rencontré un ami qui partage mon amour pour l'Afrique, j'ai eu aussi d'autres beaux échanges, notamment avec monsieur Laurent Laplante, qui a dit des choses qui m'ont beaucoup touché. C'est pour ce genre de rencontres, aussi, qu'on fait les Salons.

J'ai eu un peu plus de temps pour aller manger une bouchée et placoter avec ma directrice littéraire chez Boréal, Catherine Germain, sans parler du plaisir renouvelé quand je croise à tout bout de champ mes copains Sylvie Roberge et Michel Noël.

Là, je prépare mes bagages, car je n'aurai pas le temps ce soir, vu que je vais souper chez mon petit frère. Demain, je quitterai Montréal dès la fin de mes séances de l'avant-midi.

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SLM, les dîners, les soupers

J'ai eu un dîner fort sympathique (et très rapide) avec mes bons amis Martine Latulippe, Sylvie Marcoux, Jean Paquin, Bruno Saint-Aubin et Sylvie Roberge. Jean nous a entretenu d'un projet formidable à propos des enfants défavorisés et on a tous embarqués avec lui avec enthousiasme. Je vous en reparlerai certainement au cours des prochains mois.

J'ai ensuite eu le plaisir de terminer la journée dans un excellent resto de Montréal (dont j'ai oublié le nom) en compagnie de Dominique Thuillot et Sonia Fontaine qui sont respectivement éditrice et directrice littéraire chez Huturbise-HMH. Nous avons discuté de la série Pirates et je suis reparti très enthousiaste. On croit à ce projet qui prend vraiment beaucoup d'ampleur dans ma tête, alors si on continue à me donner autant de latitude, je vais continuer à rafraîchir ce genre déjà très exploité, mais qui, à mon avis, a encore beaucoup à dire.

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SLM, le samedi

Ceux qui sont familiers du Salon du Livre de Montréal comprendront ce que je veux dire : samedi conventionnel au SLM! Autrement dit, c'était fou raide. Des gens épaules contre épaules dans les allées, des stands bondés, des responsables affairés, des caisses enregistreuses qui font du feu...

Et, paraît-il que, à l'extérieur, c'était la parade du Père Noël avec des milliards de personnes, et que les Albertains avaient envahi le centre-ville, puisque leur équipe de football venait jouer à Montréal.
Comme si le monde entier s'était donné rendez-vous ici.

Mais ceci dit, parmi les jeunes qui sont venus me faire signer des exemplaires de ma série Pirates, j'ai été très surpris de constater le nombre de filles que le sujet intéressait. Moi, je croyais que c'était un thème de gars, eh bien, non. Des tas de filles se passionnent pour le genre et j'en suis vraiment content.

Ça explique peut-être aussi pourquoi, en quelques mois à peine, on va déjà en réédition.

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vendredi 21 novembre 2008

SLM, premier jour

Ça fait drôle de rencontrer autant de monde en si peu de temps. J'ai vraiment fait des belles rencontres aujourd'hui. J'ai entendu des trucs très touchants aussi, entre autres une jeune fille et sa maman qui ont lu Le Parfum des filles et qui l'ont adoré, alors que j'avais lu une critique plutôt démoralisante dans un journal, il y 2 ans. Ça fait vraiment du bien. Merci encore madame et mademoiselle.

J'ai eu le plaisir de croiser plein d'amis que je n'avais pas vus depuis longtemps, ça fait toujours plaisir même si, dans des événements du genre, ça se passe toujours trop vite.

Dans mon wagon de métro, ce matin, qui croise-je ? Mon bon copain (et auteur adulé des jeunes) Alain M. Bergeron. Et on dit que Montréal est grande ? Pas tant que ça, finalement.

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Le 5 à 7 d'HMH

Longue journée de route, hier, pour me rendre à Montréal afin de participer au Salon du livre (SLM). Pas chaud, ici.

Hier soir, il y avait le lancement des nouveautés d'automne chez Hurtubise-HMH. Comme toujours, chez cette maison d'édition, tout était parfait : vins, hors-d'oeuvre, visites, même nos cocardes. Il y avait vraiment beaucoup de monde et c'était agréable de côtoyer des collègues qu'on ne connaît souvent que de réputation. J'ai eu ainsi, pour la première fois, l'occasion de discuter avec la grande Christiane Duchesne dont j'admire le travail et le talent, mais que le hasard n'avait jamais fait croiser ma route.

J'ai revu aussi des vieilles connaissances et amis : Laurent Chabin, Hervé Gagnon, le grand Michel Noël, la gentille Nathalie Savaria... Et que dire de la famille Foulon avec qui on se sent si important. Bon, je ne commencerai pas à nommer tout le monde, là, je vais en oublier, mais sachez que j'ai passé un excellent moment.

Fini le party, le travail sérieux commence aujourd'hui avec les séances de dédicaces. À plus tard, donc !

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mercredi 19 novembre 2008

Salon du livre de Montréal (Final)

Voici mon horaire final au Salon du livre de Montréal, cette semaine.

SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL / novembre 2008
Heures vendredi 21 samedi 22 dim. 23 lundi 24
9 à 10



10 à 11
Boréal Dominique & cie Dominique & cie
11 à 12 Hurtubise - HMH
Hurtubise - HMH Hurtubise - HMH Hurtubise - HMH
12 à 13
(réservé) Boréal
Retour
13 à 14 Dominique & cie Dominique & cie
14 à 15 Boréal
Boréal
15 à 16 (réservé) (réservé)

16 à 17 (réservé)
(réservé)
17 à 18 17h30 (réservé)

(réservé)
18 à 19
(réservé)
19 à 20 Souper
HMH
(réservé)
20 à 21
21 à 22

J'ai frôlé l'enfer

J'ai dix ans. Je suis un tantinet amoureux de ma petite voisine de 1 ou 2 ans plus jeune que moi.

Profitant du fait qu'on est tous les deux hors du champ de vision de nos parents et de mes 13 frères et soeurs, je l'embrasse sur la joue. Oui, mes amis : directement sur la joue. Elle était consentante, monsieur le juge, je le jure.

Mais le péché de chair est puni d'une longue peine de purgatoire si on n'a pas eu la sagesse de se confesser avant de trépasser. C'est pas moi qui le dis, c'est Ben Seize et ses curés. Et les curés, en ce qui concerne les péchés, ils s'y connaissent. Alors, j'avais beau n'avoir que dix ans, à l'époque, il me fallait avouer ce crime indécent lors de mon passage au confessionnal, le dimanche suivant (n'oubliez pas que nous sommes dans les années 60).

Sauf que, une fois devant  la mine sévère du curé de Forestville qui m'observe à travers le grillage de bois, je n'ose pas lui avouer ma très grande faute. Que j'aie foutu une pichenotte à mon frère Georges, tapé sur le voisin d'en face, martyrisé les poupées de ma soeur Louise, ça, ça va, mais dire que j'ai donné un baiser sur la joue de ma voisine, j'en suis incapable (comme quoi, la violence nous paraît toujours moins grave que le désir amoureux).

Je sors de l'église, mais cette fois, en proie à une quasi-panique. Car si embrasser une fille conduit au purgatoire, cacher un péché au confessionnal mène droit en enfer. Oui, les amis ! S'il avait fallu qu'un autobus me frappe pendant la semaine qui a suivi, je me retrouvais à rôtir pour l'éternité sur les hibachis de Lucifer. L'éternité ! (C'est fou ce que les curés et le Bon Dieu sont rancuniers.) Je n'en dormais plus la nuit.

C'est avec une volonté (et une frousse, avouons-le) renouvelée que, la semaine suivante, faisant fi du regard incendiaire du curé (l'image vient de la peur de l'enfer), j'avoue mon crime : j'ai caché un péché, la fois précédente. Le curé, d'une magnanimité qui étonne vu sa mine farouche, accepte de m'absoudre...

— Merci, mon père.
— À condition que tu me dises quel est ce péché que tu as caché, la semaine dernière.

Noooon ! (pensai-je.)

— Eh bien ? insiste-t-il.
— Je... J'ai....
— Oui ?
— Ma... vous a...
— M'avoue quoi ?
— Ma vous a zine...
— Ah ! Ta voisine, oui ?
— Je...
— Tu ?
— L'ai embrassée...
— Tu l'as embrassée ?
— V... voui.
— Comment ?
— Comment, comment ? Comme ça, bang ! sur la joue ! Pas de niaisage.
— Ouais. Sur la joue. N'empêche, c'est un péché. Véniel. Mais un péché, pareil.
— Je sais, sinon je ne l'aurais pas caché.
— Tu as l'intention de recommencer ? De l'embrasser, je veux dire.

Puisqu'il suffisait, pour être absous du péché du bisou, de se confesser la semaine suivante, j'étais prêt à recommencer en sortant de l'église. Toutefois, j'avais trop peur de ne pas pouvoir de nouveau l'avouer et de me retrouver encore en état de péché mortel. Alors, je réponds :

— Pas du tout ! Pensez-vous !
— Voilà qui est bien. Te absolvo, blablabla gnagnagna... aeternam, amen !

Je suis sorti du tribunal... pardon, du confessionnal, allégé de 10 mille tonnes. Fini les bises aux filles, c'était ma décision. Non mais ! Risquer tant pour si peu...

Depuis, heureusement, j'ai réévalué mes convictions.

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mardi 18 novembre 2008

Pas de GG

Déprime-je ? Meuh non.

Si Trente-Neuf n'est pas considéré le meilleur roman jeunesse 2008 au pays, on l'a vu comme l'un des cinq meilleurs. Ce n'est pas rien. Bon, il y a bien cette bourse qui m'échappe (et échappe à trois autres), mais consolons-nous, que diable ! car que peut-on acheter avec 25.000$ de nos jours, je vous le demande.

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Bravo à Sylvie Desrosiers

Même si, depuis plusieurs jours déjà, je savais ne pas être le lauréat du GG, la discrétion m'obligeait à ne pas en parler publiquement. Ne boudez pas, c'est comme ça. Moi, quand il faut être discret, je suis comme un député dans son comté lorsque les élections sont terminées.

Ceci dit, même si j'avais déjà deviné, une gentille employée du Conseil des Arts a eu la délicatesse de me téléphoner la semaine dernière pour me confirmer le tout. J'étais donc comme vous et attendais avec impatience le nom qui, aujourd'hui, sortirait du chapeau.

Alors, je dis bravo à SYLVIE DESROSIERS qui s'est mérité les honneurs et qui soupera en compagnie de son Excellence MJ d'ici quelques jours. (Une confidence juste pour toi, Sylvie : MJ tient dans son frigo un petit vin de glace dont tu me donneras des nouvelles).

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dimanche 16 novembre 2008

Appuyer Écosociété

Je vous invite à appuyer Écosociété en allant signer leur pétition à cette adresse :

http://slapp.ecosociete.org/fr/node/add/signature

Barrick Gold réclame 6 millions $ aux Éditions Écosociété et à leurs
auteurEs comme dommages moraux et punitifs pour la publication du livre
: Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique. Banro
Corporation
, pour sa part, poursuit les auteurs et l'éditeur de Noir
Canada
pour 5 millions $.

Comme citoyens, on a le droit de crier aux grosses entreprises qu'on en a marre de leurs saloperies sur les populations dans les pays en voie de développement. Qu'on me poursuive, moi aussi, pour 11 millions et je me ferai un devoir de ne jamais payer !

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samedi 15 novembre 2008

Un gars

Un gars, ça reste un gars.



(Bon, ne reprochez pas à mon blogue de sombrer dans l'humour douteux, c'est que cette photo me fait vraiment rire. Mais je ne recommencerai plus. Promis...

... mouaahahahahahaha !)

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vendredi 14 novembre 2008

Étrange pub

Étrange pub de Pakistan International Airlines qui date de 1979. Assez freakant.

jeudi 13 novembre 2008

Salon du livre de Montréal

Voici mon horaire au Salon du livre de Montréal, la semaine prochaine :

SALON DU LIVRE DE MONTRÉAL / novembre 2008
Heures vendredi 21 samedi 22 dim. 23 lundi 24
9 à 10



10 à 11
Boréal Dominique & cie Dominique & cie
11 à 12 Hurtubise - HMH
Hurtubise - HMH Hurtubise - HMH Hurtubise - HMH
12 à 13

Boréal
Retour
13 à 14 Dominique & cie Dominique & cie
14 à 15 Boréal
Boréal
15 à 16
(réservé)

16 à 17


17 à 18 17h30 (réservé)


18 à 19

19 à 20 Souper
HMH

20 à 21
21 à 22

Brume glacée

Vue sur le village, de la grande fenêtre du salon, ce matin. Il y avait une petite brume glacée, je vous dis pas. Brrr...



mardi 11 novembre 2008

Prologue







dimanche 9 novembre 2008

Madame Bizarre

Assis au stand de Dominique & Compagnie, je suis accoudé à mon comptoir de signatures et rêvasse un peu ; les autobus viennent de repartir avec leurs hordes d'écoliers. Il ne reste plus que quelques adultes qui maraudent ici et là en attendant la prochaine fournée scolaire.

Une jeune femme entre 25 et 30 ans s'approche de moi. Je la salue d'un sourire. Je vois qu'elle tient un petit carnet de notes encore vierge et un crayon. Elle dit :

— Y a beaucoup de livres, ici, hein ?

— C'est un peu l'idée d'un Salon.

Elle fait semblant de s'intéresser aux titres qui couvrent la table où je suis installé. Elle lorgne aussi les étagères tout autour. Elle finit par me demander :

— C'est à vous, tout ça ?

— Non. Moi, je suis l'auteur des livres que vous voyez ici, le reste a été écrit par d'autres auteurs, mais tous publiés chez Dominique & Compagnie.

Elle fait semblant de s'extasier devant mes livres.

— Dominique, c'est vous ?

— C'est la maison d'édition, madame.

— Ah ?

— Ah.

— Dominique, c'est qui alors ?

— Dominique n'existe pas comme tel, madame, c'est le nom de la maison d'édition.

Il y a bien Dominique, la fille de monsieur Payette, mais je ne vais pas commencer à lui énumérer la généalogie de mon éditeur.

— Dominique n'existe pas ?

— Non, madame.

— Ah ?

— Ah.

Le petit carnet et le crayon sont toujours inactifs dans ses mains. Elle me regarde fixement et, visiblement, elle ne comprend fichtre rien au nom de Dominique & Compagnie en gros sur les couvertures. Je m'apprête à lui expliquer, mais il y a comme un petit air de mépris dans son expression ; je ne sais trop pourquoi. Elle croit peut-être que je lui mens. Malgré tout, elle s'incruste à mon comptoir. Je décide donc de dévier le cours de la conversation. En lui désignant son petit carnet vierge, je demande :

— Vous êtes enseignante ? Vous cherchez des titres qui intéresseraient vos jeunes ?

— Non.

— Ah ?

— Ah.

Elle continue à me fixer, regarde les livres sur la table, me fixe de nouveau, regarde les livres sur les étagères... Je n'en peux plus.

— Bonne journée, madame.

Elle comprend au moins que je n'ai plus envie de poursuivre cette conversation passionnante. Elle me salue d'un petit mouvement de tête un peu gêné puis, le carnet toujours vierge et le crayon paresseux, se dirige du côté de la caisse, là où travaille Jean-Philippe. Tandis que je me désintéresse d'elle, je l'entends dire à Jean-Philippe :

— Y a beaucoup de livres, ici, hein ?

Mon député m'écrit

J'ai reçu cette carte signée au verso par mon député :





Maintenant que j'ai rendu la chose publique, il n'aura pas le choix de le lire.

samedi 8 novembre 2008

...

...

c'est à dire... rien.

Je n'entends plus rien.

Je ne pouvais pas me reposer des activités étourdissantes du Salon à Rimouski, car même ma chambre d'hôtel était incroyablement bruyante (avec un enfant qui courait dans la chambre du dessus passé 23 h, avec l'écho de l'animateur qui parlait dans un micro dans une salle pas loin, avec la circulation incessante dans le couloir, avec les éclats de voix des chambreurs voisins qui, même après 23 h étaient sur le party)...

Rien.

J'ai pris ma voiture cet après-midi et j'ai roulé, roulé, roulé jusque chez moi pour, ce soir, n'entendre rien. Rien qu'un peu de pluie qui goutte contre les vitres et sur la galerie.

Dieu, que je suis bien !


Les 44 présidents

La courtepointe états-unienne avec les 44 présidents américains. Enfin, un motif qui me plaît.


vendredi 7 novembre 2008

Trop, c'est trop

Cet article a fini de me déprimer, aujourd'hui. Ou je pleure ou je le partage avec vous. On ne peut pas taire une pareille horreur.

Somalie: l'ONU condamne la lapidation d'une victime de viol

Agence France-Presse
New York

L'ONU a émis vendredi une nouvelle condamnation de l'«inacceptable» lapidation à mort d'une adolescente de 13 ans victime d'un viol en Somalie et appelé à protéger les enfants dans ce pays ravagé par la guerre.

(...) « Une enfant est doublement victime, d'abord des auteurs du viol puis de ceux qui administrent la justice », avait dénoncé le représentant de l'Unicef pour la Somalie.

Aisha Ibrahim Dhuhulow avait été lapidée à mort la semaine dernière par une foule lors d'une exécution publique après avoir été jugée coupable d'adultère par un tribunal islamique de Kismayo, dans le sud de la Somalie.

Selon l'Unicef, la victime avait auparavant été violée par trois hommes alors qu'elle rendait visite à sa grand-mère. «Après l'agression, elle a cherché la protection des autorités, qui l'ont accusée d'adultère et condamnée à mort».

On la lapide pour avoir été violée !
Allôôôôô ! Y as-tu un politicien, quelque part, qui pourrait nous sacrer patience avec l'économie pis les élections pour écrire juste une petite lettre de dégoût aux autorités somaliennes, crisse ? Juste pour faire une petite pression ? Ne serait-ce que pour sauver une seule autre adolescente de 13 ans ?

Moi, si quelqu'un me parle de sondage, à soir, je pense que je prends une bonne cuite.




10.000 !!!

Aujourd'hui, chez Dominique & Compagnie, j'ai vendu le 10,000e exemplaire de mon roman Danger en Thaïlande (série Les Voyages de Nicolas).

Ce roman est paru à la rentrée d'automne, l'an dernier. Il a donc un an tout juste.

Je suis content. J'espère que tous les titres de la série vont intéresser autant mes lecteurs.

Allez, l'imprimeur, fais chauffer tes presses. On réimprime !


Douche froide

Quelqu'un que je connais, philosophe, m'a fait remarquer, hier, qu'étant donné le nombre de romans que j'écrivais dans une année, mathématiquement parlant, il était normal que mon nom se retrouve parfois aux GG.

Je n'y avais jamais pensé. Je suis récompensé pour la quantité, pas la qualité.

Même si ce philosophe-mathématicien-statisticien n'a rien à voir avec l'organisation, je vais me souvenir de ce salon.


jeudi 6 novembre 2008

Le baiser volé

Le scénario est classique : je fais souvent faire une pièce de théâtre aux enfants de la maternelle jusqu'à la 2e année. À un moment donné, je fais dire à l'un des personnages : Madame la lune, vous êtes si jolie, il faut que je vous embrasse ! Ou encore, le soleil dit : La lune, mon amour, viens dans mes bras !

Généralement, il y a des beurk! des deux côtés et la scène s'arrête avec un refus catégorique des comédiens de poursuivre plus loin. Ce qui fait rire l'assistance, bien sûr. Une fois, un petit cabotin s'était écrié : Oh Oui ! Mais la comédienne jouant la lune avait carrément refusé.

Aujourd'hui, avec des enfants de 8-9 ans, au passage La lune, mon amour, viens dans mes bras, les deux comédiens semblaient très contents de la mise en scène. Ils se sont jetés dans les bras l'un et l'autre et se sont farouchement embrassés sur les lèvres. Sur les lèvres ! Moi, je suis resté bouche bée, mais l'assistance, elle, a vraiment croulé de rire.

Quelle finale !

Salon et ateliers

Journée hyper animée aujourd'hui avec les écoles qui visitaient le Salon du livre de Rimouski. Les ateliers scolaires se donnaient dans les salles de conférences du Centre des congrès. Ce n'est pas hyper-adéquat, mais c'est correct.

Tout de même, à mon premier atelier, ce matin, on a dû refuser la moitié du groupe d'enfants qui se sont présentés pour manque de place et pour différence d'âge trop importante (des 2e année avec des 6e année, ce n'est pas une bonne idée). Après ce petit incident, l'atelier s'est très bien déroulé et j'ai même eu le plaisir de saluer ma bonne amie Julie Boivin du Clac-Mitis. (Julie est venue me surveiller, car elle me prépare une tournée au printemps dans le Bas-Saint-Laurent.)

Au début de l'après-midi, j'ai eu droit à 2 classes de la région de Matane dont l'une que j'avais rencontrée l'an dernier lors de ma tournée là-bas. Qu'est-ce qu'on s'est amusés à poursuivre les discussions entamées des mois plus tôt ! Ç'a vraiment été une belle rencontre. (J'en profite ici pour remercier Nicolas, l'enseignant que j'ai pris à partie tout le long de ma présentation et qui a joué le jeu.)

Demain matin, j'ai une entrevue en direct à la radio. Mes fidèles amis et lecteurs de Forestville vont pouvoir capter les choses intelligentes que j'aurai à dire. (Intelligentes... si le café est assez fort.)


mercredi 5 novembre 2008

Rimouski, ça part mal !

Le préposé à l'accueil de l'Hôtel Rimouski me dit :

— Désolé. Rien à votre nom. Vous avez un numéro de réservation ?
— Ben non.
— Pas de chambre pour vous.
— Et au nom du Salon du livre, peut-être, mais avec une note comme quoi, c'est Camille Bouchard qui crèche là ?
— Non plus.
— Je suis bien invité à ce Salon, oui ou crotte ?
— J'en sais rien, monsieur.

Évidemment. C'est un employé de l'hôtel.

Je viens de me taper 2 heures de route, j'ai 3 ateliers dans le corps, je ne me sens pas l'humeur à zigonner. Je demande :

— Il vous reste une chambre ?
— Une seule. Avec vue sur la piscine intérieure, premier étage.

Je sais qu'il faut comprendre : située dans le passage où ça circule le plus, avec la vue la plus moche de tout l'hôtel. Je regrette Pohénégamook.

Je me saisis du programme du Salon du livre qui traîne sur le comptoir. Suis-je à l'intérieur ? Ma photo n'apparaît pas avec celle des autres auteurs. Comme je me prépare à lancer un autre "crotte!" bien senti, je vois tout à coup mon nom au milieu des auteurs qui font les ateliers scolaires. C'est déjà ça.

Je prends la chambre qui est bien telle que je le craignais : bruyante et avec une vue moche. Je me sens vraiment las.

Discussion avec ma bonne amie Marie Lasnier (Dominique & Cie) et Robin Doucet, un responsable du Salon. Il y a eu en effet une maldonne et Camille n'est pas sur la liste des auteurs hébergés. Ça part vraiment mal. Toutefois, mon horaire d'ateliers scolaires et de séances de dédicaces est au poil. On s'arrange pour le remboursement de mes frais (qui n'était pas prévu au budget à cause de la même erreur) et je m'entends pour quitter samedi midi plutôt que dimanche midi.

Si le trafic dans le couloir peut cesser, je vais me coucher tôt ! Crotte !


Vers Rimouski

En route de Pohénégamook vers Rimouski. Je suis en compagnie de Tristan Demers. À tout bout de champ, j'arrête pour faire des photos.

À la hauteur du parc du Bic, rencontre avec des milliers d'outardes au coucher de soleil.























Enwoèye, maudit kid Kodak, t'as-tu fini, là ? Viens-t'en qu'on arrive à Rimouski !

mardi 4 novembre 2008

Marie-Reine-des-Coeurs

C'est le nom de l'école primaire de Pohénégamook. Et j'y suis drôlement bien accueilli. J'aime vraiment ça visiter les régions ; on y trouve un dynamisme qui ne se voit pas dans les grands centres. Si, si, les gens des grands centres, arrêtez de bouder, c'est comme ça.

Ici, ma visite a été orchestrée par Marco Lévesque, un homme unique (dans le sens qu'il est tout seul de gars à travailler avec un tas de femmes, le coquin). C'est super bien organisé, les enseignantes sont super fines et les jeunes sont enthousiastes. Il y a une sorte de petit salon du livre dans l'école. La propriétaire de la Librairie du Portage de Rivière-du-Loup est impliquée et elle a rempli le gymnase de l'école de livres (dont plusieurs de mes titres, ça va de soi).

Demain, je fais 3 rencontres avec les jeunes du premier cycle du primaire, ensuite, dans l'après-midi, avec mon bon chum Tristan Demers, je file à Rimouski où je serai jusqu'à dimanche pour participer au Salon du livre de l'endroit.


J'ai vu Ponik !

Voici la preuve.





Ceux qui trouvent que ça ressemble à un vulgaire huard et qui disent que le cri était aussi celui d'un huard n'ont aucune imagination. Nah !

Voyez cette représentation stylisée qui ressemble tout à fait à ce que j'ai aperçu.





Enfin. Malgré votre scepticisme qui me fait de la peine, je vous offre ces quelques vues du très beau village de Pohénégamook.











lundi 3 novembre 2008

POHÉNÉGAMOOK

Décidément, ce n'est pas tellement loin de chez moi. Même pas 2 heures de voiture. Et à vol d'oiseaux, ce n'est pas à 100 km.

Je suis arrivé à 15h30 à l'Auberge la Villa des Frontières... près de la frontière américaine, justement. J'ai pu profiter du coucher de soleil comme vous pouvez le constater.













J'ai toute une vue de ma chambre. Cliquez sur la photo pour voir le panoramique en entier.



Je vous donne des nouvelles demain à propos des ateliers.