samedi 31 janvier 2009

Maître Goupil

Maître Goupil est absolument magnifique en cette période de l'année. Son pelage est à son meilleur, lustré et coloré. De plus, mon voisin semble particulièrement en santé. M'est avis qu'il trouve les lièvres des alentours à son goût.

vendredi 30 janvier 2009

Notre voisin

Ce matin, notre voisin le plus près, mis en appétit par l'odeur d'oiseaux qui émane de chez nous, est venu nous rendre visite. Inutile de vous dire que ça bruissait d'aplomb dans les mangeoires.



N'empêche, il est reparti bredouille.












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Troquer le vert...

... pour le blanc.

D'accord, ça aussi, ça garde un certain charme.







mercredi 28 janvier 2009

Tous les pays du monde

Pour apprendre le nom de tous les pays en anglais ? Rien de plus facile. Chantez avec moi...


Bon d'accord, ce n'est pas très très actuel (Dahomey, par exemple), mais c'est tellement sympathique.
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dimanche 25 janvier 2009

Troubles en Guadeloupe

Il faut avouer, tout de même, que Nancy et moi avons été pas mal chanceux. Les troubles sociaux en Guadeloupe ne sont pas une blague. Les autres voyageurs que nous avons côtoyés dans l'avion du retour nous ont conté des histoires assez horribles (enfermés dans leur chambre d'hôtel à 14h pour éviter les manifestants, coupures de courant, plus d'eau, plus de nourriture pour les forfaits tout-compris, impossible de sortir du stationnement avec leur voiture louée, plus d'essence de toute façon...). Ces vacanciers québécois se trouvaient soit au Club Med, soit au complexe Pierre et Vacances, à Pointe-à-Pitre, Saint-François et Sainte-Anne. Ce sont de grosses agglomérations.

Puisque Nancy et moi étions dans un gîte situé dans un petit village lui-même situé dans une région éloignée des grands centres, nous avons à peine eu connaissance des problèmes. Toutefois, je ne suis pas certain que les autres voyageurs qui prenaient la suite de notre bail soient aussi chanceux : l'essence commence à se faire rare et les
vivres diminuent dans les épiceries et les boulangeries. Sans parler que ça devenait un peu bordélique à l'aéroport. Des cas de violence était recensés ici et là.

Si je tiens compte de cette situation et du froid qui a sévi au Québec dans les derniers jours, Nancy et moi sommes vraiment tombés sur le meilleur moment pour visiter la Guadeloupe... et en revenir. Nous souhaitons ardemment et sincèrement que le cours des choses s'améliore, car nous avons laissé des amis là-bas pour qui nous nous inquiétons et avec qui nous compatissons à propos de la situation.

Le matin du retour

Le matin, avant notre départ pour l'aéroport, un immense bateau de croisière est passé juste en avant de la terrasse du gîte Couleurs Paradis où nous avions notre logement. Dès après, c'est un magnifique arc-en-ciel qui a illuminé la baie. Décidément, les Caraïbes revêtaient leurs plus beaux atours pour nous souhaiter un bon voyage de retour :





En spectateurs intéressés : Isabelle, Nancy, Éric, Caroline et Lulu. Isabelle et Caroline sont les filles d'Éric et Nicole, nos hôtes. Lulu est le gentil papa de Nicole, un monsieur bien tranquille.


Éric et Nicole, nos formidables hôtes de Couleurs Paradis. Déjà, on s'ennuie d'eux.






Nancy nourrit ses petits oiseaux une dernière fois.


Et voilà la dernière photo du voyage : dans l'avion de retour.

Choc polaire

Le retour !

Quel choc ! Partir de +29 et se retrouver à -20 (sans tenir compte du facteur éolien), ça fesse dans le dash comme dit Maurice Druon après avoir fumé sa tisane. On a accueilli le froid polaire comme le Titanic l'iceberg égaré. J'ai l'impression que tout mon bronzage, amoureusement entretenu, s'est évaporé avec mes frissons irrépressibles.

Heureusement qu'on n'a pas atttendu la navette trop longtemps à Dorval, sinon j'attrapais mon coup de mort. Nancy portait un survêtement assez chaud, mais moi, je n'avais qu'un coupe-froid d'été. Pénible, pénible.

Nous avons retrouvé l'auto dans le stationnement de l'hôtel sous douze pieds de neige. J'ai laissé Nancy tout dégager seule (en espadrilles) pendant que je me remettais de mon choc à l'intérieur du lobby, assis sur les calorifères, prêt à vendre mon corps afin de trouver les fonds nécessaires pour retourner dans les Caraïbes. Hélas ! Personne n'en a voulu.

vendredi 23 janvier 2009

Dernier jour

Aujourd'hui, c'est le dernier jour de notre voyage. Dès demain, après le déjeuner, nous prenons l'avion en direction du Nord.

On fait nos derniers adieux aux oiseaux dont on ignore les noms, mais qui égaient notre terrasse depuis 2 semaines. On s'amuse des dernières cabrioles des anolis, on s'inquiète du sort de celui qu'on abrité (sans doute malgré lui) dans le logement pendant quelques jours et qui avait perdu sa queue au cours d'un drame dont on ignore tout...

C'est triste de quitter un endroit aussi idyllique. On vous en reparlera une fois revenus chez nous (et remis du choc polaire). On vous parlera de Nicole et Éric qui nous ont reçus dans leur gîte. Des gens vraiment formidables.

Allez ! C'est le dernier jour. Je ne vais pas perdre mon temps devant cet écran.
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jeudi 22 janvier 2009

Plage et caféière

Aujourd'hui, on a profité de notre dernière journée de voiture louée pour nous rendre à la plage de Grande Anse et à la caféière La Grivelière où nous avons eu droit à une excellente visite.

Mais avant d'apprécier les photos, regardez la vidéo de la petite route en pente et en lacets qu'il a fallu parcourir au péril de nos vies. C'est fou les risques qu'on prend pour vous.
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Véronique, l'excellente guide de la caféière La Grivelière.


Non, ce n'est pas une pinotte, mais un grain de café frais écorcé.


À la caféière, il y a aussi des bananiers (et des mandariniers et des papayers et des rocouyers et des calebassiers et des...)





... et des anolis ! Mes petits lézards adorés.

mercredi 21 janvier 2009

Esclaves

Des fourmis (ou des termites) qui travaillent sur les Marches des Esclaves à Petit-Canal. Méchante symbolique !


La Grande Vigie

C'est plate

Finalement, le mouvements de grève "Kont profitasyon" (qu'on peut traduire, grosso modo, par "Contre ceux qui s'en mettent plein les poches") n'est pas très important en dehors des stations-services, ce qui fait que les routes ne sont pas bloquées... et que rien ne nous empêchera de prendre l'avion pour revenir, samedi.

C'est plate, hein ?
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Nord de Grande-Terre

Aujourd'hui, une fois de plus, nous avons traversé l'île pour nous rendre sur l'autre aile de papillon et visiter le nord de Grande-Terre, partie que nous avions négligée lorsque nous avions parcouru la partie sud en direction de la Pointe-des-Châteaux.



Points forts : le cimetière en damier de Morne-À-L'Eau, les Marches des esclaves de Petit-Canal et les paysages à couper le souffle de Pointe de la Grande Vigie. Voici quelques photos :










Les marches que gravissaient les esclaves noirs promis aux plantations à sucre. Du quai jusqu'à l'église d'où je prends la photo.




Je mets le pied à l'endroit même qu'ont foulé les pieds de milliers d'esclaves.



Pointe de la Grande Vigie.










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Gros accident

Aujourd'hui, sur la route de la Traversée qui traverse (justement) le massif central de Basse-Terre, nous sommes arrivés sur la scène d'un terrible face à face entre deux voitures. L'événement s'était produit peu avant notre arrivée, car l'ambulance était encore sur place à ramasser les blessés (et les morts, va savoir). Les deux voitures étaient une perte totale.

De la manière dont conduisent les Antillais (pare-chocs contre chocs à des vitesse de malades sur des routes en lacets et en pente, en dépassant dans les courbes), il est étonnant qu'on n'ait pas vu d'accidents de la sorte plus souvent (heureusement).

Ce matin, de plus, il pleuvait abondamment sur le massif (encore, diront les cyniques), ce qui rendait cette route particulièrement dangereuse.

Un détail supplémentaire qui m'a dérangé, des gens arrêtaient pour prendre des photos comme s'ils s'agissaient d'une attraction touristique. Non, là, vraiment, vous me connaissez, j'aime prendre des photos, mais il y a des limites de décence à ne pas franchir. Certains ont moins de scrupules que moi.
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mardi 20 janvier 2009

Salmigonde

  • Ici, on tolère 15.000 chiens errants qui vont partout dans l'Île, dérangent la faune locale et s'amusent à japper le long des habitations, la nuit. Sales bêtes!


  • Dès 16 h, les gens ne disent plus bonjour, mais bonsoir.


  • La nuit, vaut mieux allumer les lumières avant de marcher pieds nus. Dans les tropiques, la lumière, si elle attire les moustiques comme chez nous, fait fuir les autres insectes sur lesquels on n'a pas envie de marcher.


  • On appelle "métropolitains" les Français qui viennent du continent.


  • De grosses averses qui ne durent pas 10 minutes nous tombent sur la tête et, dès après, il fait beau et chaud.


  • Le sommet de la Soufrière est parmi les endroits les plus pluvieux du monde. Il fait beau partout à Basse-Terre comme à Grande-Terre, mais le volcan sera recouvert de sa chape nuageuse et il y pleuvra.


  • Il y a une flore fort différence (et une faune aussi, sans doute) entre les forêts qu'on traverse aux Grands-Fonds, dans le Nord de Basse-Terre et dans les haurteurs du massif central ; sans parler des versants du volcan, bien sûr.


  • Les mangoustes qu'on a importées ont bouffé tous les serpents de l'île. Il n'y a pas de scorpions non plus. Certains applaudiront, mais moi ces "réaménagements" artificiels m'indisposent. Vous ai-je parlé des saloperies de chiens errants?


  • Il y a des poules en liberté partout. Et elles volents! Elles dorment la nuit dans les arbres.


  • Un coq antillais, c'est comme un coq thaïlandais : ça commence à chanter vers 3 h le matin. Mais ça ne me dérange pas. Ce n'est pas comme ces maudits chiens errants.


  • Les palmiers ne sont pas des arbres, mais des "plantes". Il paraît que leurs larges tiges, ramenées l'une sur l'autre au centre, forment ce qu'on nomme un "tronc", mais ce n'en est pas vraiment un. C'est fou tout ce que vous pouvez apprendre sur ce blogue, bande de veinards.


  • C'est tout pour le moment. Je dois aller haïr les chiens errants.

lundi 19 janvier 2009

Au sommet

Voici deux vidéos de notre montée à La Soufrière :
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Le site de nos hôtes

Nicole, la dynamique et infatigable proprio de notre logement à Pointe-Noire, vient de mettre en place son propre blogue.

Si ça vous dit de recevoir des nouvelles de Guadeloupe, cliquez ici.
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Images retrouvées

Après avoir ouvert mon appareil-photo (grâce à un tournevis prêté par Éric) et l'avoir laissé sécher (l'appareil, pas Éric) une petite demi-heure au soleil, le courant est passé de nouveau et j'ai pu récupérer les images.

Je vous en présente quelques-unes ci-bas. Ça vous donnera une bonne idée du climat qu'il y avait au sommet du volcan.















Une timide percée de soleil qui n'a pas duré.




L'odeur de soufre a quasi eu raison de Nancy.


Sur le plateau sommital.




Le sommet, enfin ! Le point culminant des Antilles.