Pirates 5, c'est parti

Nous vivons aujourd'hui un grand moment historique. Eh oui, c'est ce matin que j'ai entrepris l'écriture des premières lignes de Pirates 5 : Trésor noir. Si tout va bien, je terminerai le manuscrit vers la fin septembre. Peut-être un peu avant si tout va très bien.

J'ai effectué la recherche, monté la structure et construit les personnages de ce texte au cours des derniers mois pendant mes temps libres (lors de mes différents déplacements aux ateliers scolaires que je donnais).

La parution de ce tome est prévue pour le printemps 2010 toujours chez mon éditeur Hurtubise (qui fait un travail splendide). Et, un jour, je vous parlerai du plaisir que j'ai à collaborer avec mon éditrice Sonia Fontaine.
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La Mer

La mer.

Au-delà de nos souverains, de nos contrées, de nos patrimoines, au-delà du paganisme, du papisme et du calvinisme, au-delà du français, de l'espagnol, du portugais, de l'anglois, du toscan, de l'arawak et du caribe...

La mer.

Notre patrie. Notre famille. Notre religion. Notre langue.

La mer, comme la mère, qui nous chérit et nous hait en même temps, avec ses bras aimants et ses caresses, son sein nourricier et sa sécurité, sa sérénité, mais aussi avec ses colères et ses furies, ses rejets et ses regrets, la mer qui nous engloutit un jour et nous vomit le lendemain, nous transporte un moment, nous repousse l'instant d'après, nous attire et nous effraie, effleure, frappe, éclaire et enténèbre, mouille et assèche, la mer, éternelle contradiction d'elle-même, à la fois coupable et Némésis, mortelle et irrésistible, ses horizons vides, son ventre plein, de la vie qu'elle abrite, de la mort jamais loin, la mer pourvoyeuse, la mer généreuse, la mer homicide, notre fratrie, notre foyer, la mer, notre mère.

— Comment vont tes progrès en écriture?

Cape-Rouge me posa la question tandis qu'il nouait la mante sur ses épaules avant de quitter la cabine.

— Fort bien, capitaine. Du moins, je crois que Le Jésuite est satisfait de moi.

— J'en suis bien aise, rétorqua-t-il en me jetant de ces regards qu'il avait parfois, un peu paternels, et qu'il accompagnait toujours d'une grosse main lourde sur notre épaule. Vraiment.

En plaçant sur sa tête son feutre à larges bords et coiffé d'une plume de perroquet, il m'invita à sortir en précisant:

— Tout de même, je m'informerai auprès du Jésuite à savoir s'il est aussi optimiste que toi.

Extrait de
Pirates IV ; Les Armes du vice-roi
À paraître, automne 2009

Un orignal dans ma cour !

Eh oui, ce soir, j'ai eu une méchante surprise. Par la fenêtre de mon bureau, j'ai aperçu cette grosse bestiole. L'une de mes caméras de surveillance ne l'a pas ratée non plus. Vous remarquerez que l'animal traverse mon entrée de gravelle.

Comme il y a beaucoup de photos, je vous joins le lien pour vous rendre à l'album. Admirez :

Orignal 26-5-2009

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Cyclone Graham

Cette photo m'a impressionné quand je l'ai vue, la première fois. Je ne me rappelle plus le nom du lieutenant de vaisseau qui l'avait prise. Il s'agit du cyclone Graham qui a sévi dans les eaux australiennes en mars 2003.

Imaginez la crainte qu'on doit ressentir quand on se prépare à pénétrer à l'intérieur d'une pareille dépression. Même avec un navire moderne.

Alors, imaginez le courage des marins du XVIe siècle sur leurs voiliers.

(Cliquez sur l'image pour la voir en grand format.)

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Installation

Sans aucun virus :

Je n'ai jamais compris et je ne comprendrai jamais les fumeurs.
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L'Odeur de la bête

Pour ceux qui se rappelleront Absence, le 5e roman que j'ai publié dans ma vie, vous serez peut-être surpris d'apprendre qu'une nouvelle édition de ce texte paraîtra au printemps 2010. En fait, il s'agit du seul roman parmi mes tout premiers que je considère suffisamment potable pour mériter une réédition.

Il a d'ailleurs été énormément retravaillé, car ce texte, paru en 1996 pour la première fois, a été écrit... tenez-vous bien, en 1976 ! Toute une épopée est reliée à ce titre. (N'insistez pas, les détails n'appartiennent qu'à moi.)

Enfin. Sachez que le roman a tellement été remanié, amélioré, revampé, qu'on a même jugé pertinent, mon éditrice Agnès Huguet et moi, de lui donner un nouveau titre : L'Odeur de la bête.

Ainsi donc, cinq romans de mon clavier sont prévus dans les 10 prochains mois :

1. Trafic au Burkina Faso, série Les Voyages de Nicolas, Roman noir, Dominique et Compagnie, automne 2009;
2. Les Armes du vice-roi, série Pirates, tome 4, hors-collection, Éditions Hurtubise, automne 2009;
3. Catastrophe en Guadeloupe, série Les Voyages de Nicolas, Roman noir, Dominique et Compagnie, printemps 2010;
4. Trésor noir, série Pirates, tome 5, hors-collection, Éditions Hurtubise, printemps 2010;
5. L'Odeur de la bête, Roman noir, Dominique et Compagnie, printemps 2010.

À suivre.
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Le retour de Maître Gaspard

J'aimerais vous aviser (pour ceux qui s'en inquiétaient) que, après son long hiver dans le Sud, Maître Gaspard est de retour. Il a réétabli son territoire autour de la mangeoire et des fleurs rouges, et gare au malheureux qui voudrait s'en approcher. Le gentil colibri se transforme en monstre furieux et il attaque.

Ouuuh! On tremble déjà.
(Vous pouvez voir la vidéo en haute qualité.)

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Vidéos pétées

Sur le blogue personnel de ma famille, mon petit frère trouve souvent des perles de petites vidéos. En voici trois que j'ai appréciées particulièrement.

Je me suis tordu en regardant faire cet oiseau à l'oreille musical :

Il n'est pas obligé de parler anglais pour apprécier l'humour déjanté de celle-ci :

Faire de l'aérobie sur du Bach, c'est démontrer beaucoup de classe. Je soupçonne ma belle-soeur, musicienne spécialisée de l'époque baroque, d'avoir déniché celle-là :

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Soleil caché

Devant le soleil, le 13 mai, Atlantis se rapproche du télescope Hubble. Avez-vous remarqué le ciel s'assombrir ?

Moi, pas vraiment.

Cette image spectaculaire (prise de la terre, quand même) est publiée sur le site Photo du jour de la Nasa.

Craquante

Trop cute. Cliquez ici.

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Maman, c'est finiiiii !

Fin de saison ! Je viens d'arriver chez moi après mes 3 ateliers du jour, le trafic d'heure de pointe de Mourial, les travaux à Trois-Rivières, et 5 heures de route (incluant une pause-souper de 45 minutes).

Je suis fatigué, encore un peu étourdi, mais bien content d'être chez moi accueilli par le chant des grenouilles et le ciel piqueté d'étoiles de ma campagne. Il ne manque que Nancy qui arrivera dimanche soir.

J'ai hâte de me remettre à l'écriture. J'ai tellement d'idées qui bouillonnent ; ça fait 3 mois que je n'ai à peu près rien pondu.
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Terroriste stupide

C'est sûrement pas parce qu'on tient un lance-roquettes dans ses mains qu'on devient intelligent.

La légende dit : Que quelqu'un enlève le lance-roquettes des mains de Jamal avant qu'il tue tout le monde!
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Anjou, super

Aujourd'hui, avec Andréanne, Annette et Lilianne, j'ai rencontré trois groupes super. Rien de plus à dire. Super !
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À quoi ça sert l'amour ?

Ma bonne amie l'auteure Josée Pelletier qui flaire facilement le photon sympathique, a déniché cette vidéo très chouette.

Comme disait Maurice Druon du temps où il fumait sa tisane : enjoy !

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Pauvre Afrique

La malbouffe arrive en Afrique.

Défi aux livres

Encore une idée géniale rapportée sur le blogue de mon amie, l'auteure Andrée Poulin : Défi aux livres.

Décidément, Andrée a le don de dénicher les gens avec des idées brillantes en matière de littérature.

Remarquez que, en général, les professeurs et/ou les bibliothécaires qui pilotent les projets visant à faire venir les auteurs dans les écoles sont des gens très motivés. C'est eux que nous côtoyons lors de nos visites. Voilà pourquoi nous avons le privilège de connaître la crème des enseignants, de partager leur enthousiasme et d'en profiter. À chaque fois, on en revient plus stimulés.

Quel métier formidable que le nôtre! (Ah? Je l'ai déjà dit?)
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Anjou, 2e service

Eh bien, me voilà de retour dans le gros trafic de Mourial (trafic de malade mental, dirait mon paternel) pour une 2e série de rencontres avec les jeunes de l'École secondaire d'Anjou.

Cette fois, hormis un groupe de 1re secondaire, je rencontrerai pendant 4 jours des étudiants de 2e secondaire. À part mes rencontres dans les biblios publiques (quand il y avait du monde), ce sera mes auditeurs les plus vieux, cette année. Fruit du hasard, mes auditoires ont été principalement composés de jeunes du primaire et je n'ai rencontré personne de niveaux 3e à 5e secondaires.

Anjou sera ma dernière série de rencontres pour l'année. Ensuite, une fois de retour chez moi, je me remets à l'écriture et j'ai bien hâte. J'ai plein d'idées pour enrichir ma série Pirates.

La structure du 5e tome va bon train et je me languis (comme disent mes amis provençaux) de m'attaquer au texte comme tel. Quel métier formidable que le mien !

Premières fleurs

Je ne connais pas leur nom, mais les premières fleurs sont là.

La mare aux grenouilles... avant que les roseaux et les herbes la rendent inapprochable.

Les champs avec la cicatrice de la 285 dont la côte est relativement pénible à négocier à vélo.

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Tant qu'à freaker

Tant qu'à freaker, voici de quoi ceux-ci auraient l'air s'ils n'avaient eu la bonne idée de mourir jeunes.

Butor d'Amérique

Nous avons dormi la fenêtre entrouverte. Ce matin, un bruit étrange nous a réveillés. On aurait dit de l'eau qui glougloutait, soit au sous-sol, soit dans l'entretoit...

Nancy descend voir ce qui se passe pendant que je sonde les murs. J'entends de nouveau le bruit au deuxième étage. Cette fois, il me semble bien que ça vient de dehors. En regardant par une fenêtre, j'aperçois un très gros oiseau qui se dandine sur le terrain. Il arrive de l'étang à grenouilles.

Il s'agit d'un butor d'Amérique. Même famille que les hérons. Je n'en avais jamais vu. J'ai tout de suite pensé à vous. J'ai sorti la caméra et j'ai filmé autant que photographié. (Soyez indulgents, tout ça s'est fait à travers les fenêtres.)

SAINT-EUGÈNE

Aujourd'hui, j'ai passé la journée à l'école primaire Jeanne-de-Chantal, de la municipalité de Saint-Eugène-de-l'Islet, un village voisin de Saint-Marcel. J'aime ça rencontrer des jeunes qui sont mes... quasi-voisins. (D'ailleurs, j'y ai croisé Camille, la fille de Vicky, qui demeurait à Saint-Marcel l'an dernier et qui a déménagé à Saint-Eugène.)

Comme d'habitude, je me suis amusé avec les groupes. Marie-France, qui avait organisé la rencontre, ainsi que Sandra, la directrice, m'ont extrêmement bien accueilli. En plus, tous les profs avaient très bien fait leurs devoirs et les jeunes étaient bien préparés. Ç'a été un grand plaisir.

Sauf que...

Premier atelier : je rencontre des jeunes de maternelle, 1re et 2e années. J'explique que moins d'une heure est consacrée à la rencontre, ça passera vite, aussi on ne perdra pas de temps en vains bavardages. Tout le monde est d'accord.

À un moment donné, je fais des blagues à propos d'un élément de la rencontre. Un petit garçon de 2e année reste sérieux et lève la main. Je l'invite à parler :

— Vas-y, mon grand.

— C'est qu'on perd du temps, là.

Malaise chez les profs et la directrice. J'avoue que je suis moi-même un peu débalancé. Je réplique :

— Ah bon ? Tu trouves ? Parce qu'on rigole ?

— Oui.

— Et... euh... on perd du temps... Par quoi dois-je continuer la rencontre, selon toi ?

Il me regarde, interdit. Il ne répond pas.

— Allez, dis-moi de quoi je dois parler pour ne pas faire perdre de temps à personne.

Sourcils froncés. Évidemment, il ne sait pas trop. Mais rire, pour lui, c'est perdre son temps. Tout le monde le regarde. Il commence à rougir.

— Si tu ne me donnes pas d'idées, moi je ne peux plus continuer.

— Euuuuuh...

— C'est qu'on perd du temps, là.

Tout le monde éclate de rire. Lui aussi. Je prends ça pour une autorisation à poursuivre.

Il n'interviendra plus de la rencontre. Le message est passé. Rire, ce n'est pas perdre son temps.
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Faut un petit égo

Depuis des mois, ma conférence est annoncée à la bibliothèque de Matane pour le 25 avril. Tout est organisé par le CLAC-Mitis et  la dynamique bibliothécaire de l'endroit, donc, je sais que le travail de promotion est bien fait. On peut s'attendre à voir beaucoup de monde.

Hélas ! C'est la première vraie journée de printemps avec un soleil à faire bourgeonner même une table en bois. Personne ne se présente. Personne !

Même moi, j'ai envie d'être dehors au bors de la rivière Matane (qu'on peut admirer du coin atelier de la bibliothèque). Personne ! (Ah? Je l'ai déjà dit?)

Faut un bien petit égo pour en rire en compagnie des responsables de l'événement. On ne peut pas dire que mon nom attire les foules et déclenche les émeutes de groupies. Dur de faire croire qu'on m'arrache mon linge partout où je vais.

Remarquez, ce n'est pas plus mal. Se retrouver en bobettes devant le comptoir des surgelés... Des plans pour attraper la grippe porcine.
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On se m'arrache

Chez les collectionneurs, mon roman (épuisé) intitulé Les Lucioles, peut-être qui, au moment de sa publication, en 1994, se vendait une dizaine de dollars, a atteint à l'encan l'incroyable prix de 46,12$US.

Ça me fait bien rire. D'abord, parce que ce n'est pas un très bon roman, ensuite, parce que cet exemplaire est mis en vente par LookAtABook une entreprise qui se targue de vendre des livres de seconde main pour pallier les prix trop élevés des livres neufs.

Ces Américains !
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Déjà ?!?

C'est rigolo, ça ! Ce matin, sur le site Onlyguadeloupe.com, on annonce déjà la sortie du 6e tome de Les Voyages de Nicolas - Catastrophe en Guadeloupe, prévu pour le printemps... 2010 !!

Des champions de la primeur, ces cyberjournalistes d'Onlyguadeloupe.com!

Pour voir en gros plan, cliquez sur l'image :

Fin de vie

L'épitaphe d'un programmeur html :