jeudi 20 janvier 2011

Bientôt, l'impôt

Bientôt, ce sera le retour de la saison du crache-ton-cash. L'impôt, quoi.

Ça me rappelle une anecdote qui m'est arrivée, voilà 5 ans. Je vous la raconte (sinon, il n'y aurait pas d'entrée de blogue).

À l'été 2006, je reçois une lettre de l'Agence de Recouvrement du Canada. « Monsieur Bouchard, vous avez pour 18.000$ de dépenses injustifiées et nous aimerions voir les reçus et/ou factures qui correspondent à cette déduction de la ligne 175, alinéa B, paragraphe 28, size fit-to-all. À défaut de produire des pièces justificatives... blablabla... on va vous poursuivre... blablabla... 6.000$ impôts impayés, plus amendes, plus notre bakchiche, blablabla... on va te faire payer, maudit artiste à marde. »

Impressionné par tant de menaces (et le satellite qui me surveillait depuis), j'ai rapidement photocopié tout ce qui me tombait sur la main : reçus de médicaments, tickets de stationnement un peu partout, tous les documents de mon voyage au Pérou, mes comptes de téléphone, d'électricité, des cossins pas rapport, tout, tout, tout... Si j'avais eu des reçus de psychiatre, je les aurais envoyés aussi (Note de ma blonde : Il en a, mais il les a perdus).

J'envoie l'amas, et je proteste en montrant mes fesses au satellite. Pas de nouvelle, je me dis : ils m'ont oublié. Finalement, après je ne sais plus combien de mois, je reçois une lettre qui dit que... « non seulement j'ai justifié TOUTES mes dépenses, mais en plus, j'aurais dû déclarer à la ligne 134 et 162 des déductions auxquelles j'avais droit, ce qui fait que je reçois... un remboursement de 217$!!!! » Aussi vrai que j'vous dis !

J'en suis sûr, j'ai impressionné une petite préposée aux recouvrements. J'ai décidé de continuer à montrer mes fesses au satellite.

2 commentaires:

  1. La déclaration de revenus, c'est comme les douanes: il y a là une autorité qui me fait toujours un peu peur et pour laquelle je me sens toujours sur la défensive, même si je ne suis coupable de rien.

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  2. C'est comme lorsqu'un policier nous interpelle sur la route et demande : "Vous savez pourquoi je vous arrête?"

    On a toujours l'impression que c'est pour un crime plus grave que celui d'avoir vaguement dépassé une limite de vitesse ou avoir oublié un arrêt complet.

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