Les gens heureux sont plates à mort. Excusez-moi donc si, ce matin, je n'ai rien d'intéressant à écrire sur ce blogue.
Bonne journée à tous. Soyez aussi plates que moi.
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Bonne journée à tous. Soyez aussi plates que moi.
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Les vagues mugissaient en s'ouvrant contre le taille-mer, marries qu'on les brusquât dans leur course, sifflant ainsi que des bêtes courant la plaine et qu'on aurait écartées en les devançant ; les lames d'eau, ainsi que de longues cantonnières battues de vent, écumaient en remontant le long des œuvres-mortes.
Des hirondelles de mer et des pailles-en-queue escortaient les mats, fondant les modulations de leurs cris aux harmoniques du vent et des eaux. Le soleil des tropiques blanchissait le ciel ainsi que le métal dans les fourneaux de la fonderie, mais son feu se diluait sous la détrempe des embruns.
La caravelle San Pedro, favorisée par tous les dieux — ou tous les démons —, chrétiens comme amériquains, profita de vents grand largue tant pour remonter le septentrion jusqu'à la latitude voulue que pour cingler ensuite en direction de l'orient. Une fois atteintes les Açores, une borée vive se substitua incontinent aux vents du ponant, entraînant le vaisseau directement sur les Canaries, tant et si bien que, dix-neuf jours à peine après leur départ d'Acaera, les hommes de Cape-Rouge pouvaient déjà espérer s'avitailler en eau et en provisions fraîches.
Les excuses du Sénat américain
Mise à jour le jeudi 18 juin 2009 à 20 h 44
Le Sénat américain a adopté à l'unanimité, jeudi, une résolution dans laquelle il présente ses excuses formelles, au nom de la nation, aux victimes de l'esclavage et de la ségrégation raciale.
Le texte a été voté à la veille de la célébration annuelle de la fin de l'esclavage aux États-Unis, en 1865, après la guerre de Sécession. Le document sera soumis bientôt au vote de la Chambre des représentants et une célébration officielle sera organisée le mois prochain au Capitole, probablement en présence de Barack Obama, premier président noir des États-Unis.
La résolution n'est pas contraignante. Cela veut dire que des Américains, victimes de l'esclavage et de la ségrégation raciale, ne peuvent pas s'en prévaloir pour réclamer des compensations financières.
Le texte reconnaît « l'injustice fondamentale, la cruauté, la brutalité et l'inhumanité de l'esclavage » et des lois ségrégationnistes connues sous le nom de « lois Jim Crow ». Ces législations ont été abolies en 1964 par la loi sur les droits civiques, le Civil Rights Act, qui interdit toute forme de discrimination dans les lieux publics.
L'esclavage a été officiellement aboli aux États-Unis en 1865, à la faveur du 13e amendement de la Constitution. Les premiers esclaves africains étaient arrivés en 1619, en Virginie.
Le premier repentir officiel aux États-Unis date de juillet 2008. La Chambre des représentants avait alors présenté ses excuses formelles, au nom du gouvernement fédéral, pour « la fondamentale injustice, la cruauté, la brutalité et l'inhumanité » de l'esclavage et de la ségrégation raciale.
L'ancien président Bill Clinton avait déjà exprimé ses « regrets » pour le rôle des États-Unis dans la traite des esclaves. Son successeur, George W. Bush, avait de son côté qualifié l'esclavage de « l'un des plus grands crimes de l'Histoire ». Il avait tenu ces propos lors d'une visite, en juillet 2003, sur l'île de Gorée au Sénégal, lieu de mémoire de la traite des Noirs.
Par ailleurs, des résolutions regrettant l'esclavage ont été adoptées par certains États américains.
Votre Honneur,.
Votre Splendeur,
Votre Grâce,
Inca Béni,
Dalaï Lama de la bonne volonté,
Vénérable cacique,
Grand Cardinal de la Sagesse,
Votre Majesté,
Membres et Membresses du Jury,
Monsieur le bourreau qui m'attend dans le parking de l'église,
Permettez-moi de vous exposer mon humble pensée qui va comme suit :
Il est du devoir de tout écrivain de ne raconter que la vérité et s’il s’avère que ledit écrivain est un romancier, alors là, la responsabilité qui lui incombe est encore plus grande.
Oui, Votre Magnificence, le romancier, lorsqu’il se trouve devant un événement qu’il veut rapporter, devant un fait qu’il lui faut interpréter, au lieu de se contenter de le décrire comme le ferait un journaliste, un biographe ou un historien, le romancier, Grand Mufti de la Justice, doit se saisir de l’événement, le comprendre, le tordre, le presser de façon à en extirper toute la matière de rêve qu’il peut contenir.
Et c’est ainsi, Votre Importance, que le romancier a non seulement le droit, mais le devoir d’inventer une nouvelle réalité aux choses de la vie afin d’émerveiller son lecteur, de le faire rêver et, ainsi, de le rendre plus heureux.
Je suis donc un dispensateur de bonheur.
Merci de votre attention, Votre Sainteté.
Dès qu'apparut à l'horizon la première parcelle de sa boule incandescente, le soleil incendia la mer ainsi qu'une lampe à huile renverserait son contenu enflammé. Les couleurs disparates qui zébraient alors le ciel fusionnèrent en nuances de bleu avant de s'émousser en blanc cendré. Les vents s'étaient évanouis avant l'aube et la mer du Pérou — ou la mer des Antilhas —, élimant ses vagues tel le miroitier polit le métal, s'abandonna à la fournaise du jour.
Le temps d'un battement de cils, je vis la Guadalupe se transformer en une boule incandescente ainsi que le soleil surgirait tout soudain de l'horizon pour jeter sa lumière et sa chaleur sur la mer. La détonation vint heurter ma poitrine. Je fus renversé dans la piragua tandis que, autour de moi, la mer se déchirait en mugissant, sa surface ravagée par les débris arrachés aux manœuvres. Je me mis à craindre d'être fauché par une pièce plus lourde lorsqu'une vague gigantesque, roulant depuis la caravelle, souleva mon embarcation ainsi qu'un vulgaire fétu, la renversa pour me précipiter sans plus de cérémonie au milieu des débris qui continuaient de pleuvoir de tous côtés.
Fort de mes aptitudes à la nage, je me réfugiai dans l'eau pour en user ainsi que d'un abri, me prémunissant de la sorte des projectiles les plus petits, mais aussi les plus nombreux. Je priai Dieu, le diable, Chemíjn et Mápoya de me garantir de quelque fût de canon, d'une culasse, d'un boulet, d'un cadavre même, dont la fâcheuse trajectoire pourrait s'achever sur ma tête.
Tourlou, M. Bouchard,
Moi, c'est [...] et je vous admire grandement. J'ai choisi de lire votre livre Derrière le mur parce que, premièrement, je vous adore, vous êtes plein de qualités magnifiques et le livre était attirant, donc plein de couleurs vives ! Mais surtout vraiment splendide !
Votre livre m'a apportée à lire encore plus qu'avant car votre livre Derrière le mur est excellent. Même que je vais me procurer d'autres roman de mon auteur favori : VOUS !!!
Je suis très satisfaite de ma lecture parce que vous êtes miraculeusement merveilleux, plein de qualités et surtout plein d'imagination. (...)
Donc, toute cette lettre pour vous demander de publier des romans S'IL-VOUS-PLAÎT, je vous admire tellement. Mais par contre, je ne suis pas la seule. Alors, continuez, c'est important !!! Votre livre Derrière le mur est parfait, tout comme les autres !
Passez du bon temps. Je pense à vous énormément. Et ce serait très apprécié que vous me répondiez. Merci. [...] une de vos plus grandes admiratrices.